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e votre genereuse inspiration ne vous surprend peut-etre pas; mais il doit vous facher. Moi, Je n'en suis pas contente, oh! non. Mais c'est partie remise, j'espere, et vous emporterez d'assaut la citadelle a la premiere occasion. Il y a la une belle question a plaider devant le pays. Vous la plaiderez, n'est-ce pas? Je ne sais pas si on vous a envoye, comme je l'avais demande, l'epreuve de mon article sur la _Vie de Cesar_. Je n'ai pas du me demander si elle plairait ou non a l'illustre auteur. Tout en rendant hommage au talent reel et considerable, je ne puis accepter la these, et j'ai failli dire que, comparer l'oeuvre de Cesar, cet _acheteur de consciences_, a l'oeuvre, peut-etre blamable a certains egards, mais du moins _integre_ et vraiment fiere de Napoleon Ier me paraissait un blaspheme. Je l'aurais dit si je n'eusse craint d'empieter sur le domaine de la politique, interdite au petit journal ou j'insere cet article, a la demande de mon editeur. Vous m'avez fait esperer que je vous verrais un de ces jours, mon grand ami. J'ai tellement peur de vous manquer, que je ne bougerai pas de la semaine. Je vous aime de tout mon coeur. G. SAND. DLXXXVI A M. ERNEST PERIGOIS, A LA CHATRE Palaiseau, 26 mars 1865. Cher ami, D'abord, dites a Angele que je la remercie de sa pelote et de sa charmante lettre; j'attends encore que les dames Fleury m'envoient la premiere. Berthe m'a promis de me la faire parvenir, et puis Lina, et personne ne m'a tenu parole. Il faudra donc que j'aille moi-meme reclamer mon bien; mais je vais tres peu a Paris, et, quand j'y vais, c'est toujours pour quelque affaire pressee. Il y a des siecles que je n'ai fait de visites a mes amis. Il fait si froid et si humide pour se promener en sapin, que je remets au printemps les courses qui ne sont pas absolument obligatoires. Mes enfants sont paresseux pour venir a Palaiseau. Je le leur pardonne; ils ont ete enrhumes comme des loups, et je suis un peu loin du chemin de fer, sans omnibus ni fiacre, avec des chemins souvent _chetifs_; mais je sais que la piece de Maurice est recue pour l'hiver prochain au Chatelet, et que son roman a paru. Votre etude sur Cesar est bien plus savante et plus approfondie que la mienne, et je la relirai avec soin quand je rendrai compte du second volume. Mais le journal qui m'a demande ce travail et que je tiens a obliger parce qu'il appartient a Michel Levy, mon editeur
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