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borieux, culture admirable, ni mendiants ni voleurs, pas de Parisiens, pas de flaneurs sur les chemins. Ce coin est inconnu, et, si ce pauvre Jean-Jacques l'eut decouvert, il n'y serait pas mort de chagrin. Bonsoir, mes chers enfants; embrassez pour moi les beaux mioches; rappelez-moi au souvenir de tous nos amis communs. G. SAND. Vous me demandez si je travaille. Oui certes, puisque je suis encore de ce monde. Je fais en meme temps un roman pour ce printemps et une piece pour l'hiver prochain. J'ai decouvert que l'un me reposait de l'autre, et ca m'amuse comme ca. DLXXXVII A M. LOUIS RATISBONNE, A PARIS Palaiseau, 30 mars 1865. Votre bienveillante sympathie pour moi m'enhardit a vous demander, monsieur, votre appui pour mon fils. Son livre[1], tres enjoue a la surface, a, je crois, beaucoup de fond, car il fait revivre une figure de fantaisie que l'on peut croire historique, puisqu'elle resume une phase de _l'etat humain_, si je puis dire ainsi. L'etude de cet etre evanoui, l'homme d'il y a cinq cents ans, avec toutes ses erreurs, tous ses deportements, ses notions fausses, ses qualites natives, sa rudesse, son aveuglement et sa bonte, offre, je crois, quelque chose de plus serieux que le recit des aventures arrangees pour le plaisir du lecteur; et, comme les aventures ne manquent pourtant pas dans ce roman et sont amusantes quand meme, je crois, sans trop de prevention, maternelle, qu'il merite quelque attention et l'encouragement de la critique serieuse. Me pardonnerez-vous de vous demander la votre pour qui n'oserait pas vous la demander lui-meme, en vous promettant que nous en serons tous deux tres flattes et tres reconnaissants? Agreez, monsieur, l'expression de mes sentiments distingues. GEORGE SAND. [1] _Raoul de la Chastre_, qui venait de paraitre, chez Michel Levy. DLXXXVIII A M. LEBLOIS, PASTEUR, A STRASBOURG Palaiseau, 17 mai 1865. J'apprends, monsieur, de quelle mortelle douleur vous avez ete frappe. Ce n'est pas a vous, ame profondement religieuse, qu'il faut parler de courage et de foi. Vous en avez pour nous tous, pour vous-meme par consequent. Mais le courage et la foi n'empechent pas la douleur d'etre vive et cruelle, et vos amis, en respectant votre vraie piete, n'en plaignent pas moins votre infortune. Que leur affection et leur sollicitude adoucissent, autant que possible, le dechirement
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