figure a
plusieurs reprises sur la scene francaise. Ces compositions, qui
datent generalement de l'epoque de la revolution francaise, ne
meritent guere d'etre lues, et si elles ont pu etre ecoutees avec
quelque interet sur un theatre, ce ne peut etre que grace a la
sympathie qu'inspiraient le heros americain et la cause qu'il avait
fait triompher.
Nous donnons toutefois les titres de quelques-uns de ces ouvrages et
les noms de leurs auteurs:
1 deg. _Washington ou la liberte du Nouveau-Monde,_ tragedie en quatre
actes, par M. de Sauvigny, representee pour la premiere fois le 13
juillet 1791 sur le theatre de la Nation. Paris.
2 deg. _Asgill ou L'Orphelin de Pensylvanie,_ melodrame en un acte et
en prose, mele d'ariettes par B.J. Marsollier, musique de Dalayrac,
represente sur le theatre de l'Opera-Comique, le jeudi 2 mai 1790.
Pitoyables chansonnettes debitees a une bien triste epoque.
3 deg. _Asgill ou le Prisonnier anglais,_ drame en cinq actes et en vers,
par Benoit Michel de Comberousse, representant du peuple et membre du
lycee des Arts, an IV (1795). Cette piece, dans laquelle un certain
Washington fils joue un role ridicule, ne fut representee sur aucun
theatre.
4 deg. _Washington ou l'Orpheline de Pensylvanie,_ melodrame en trois
actes, a spectacle, par M. d'Aubigny, l'un des auteurs de la _Pie
voleuse_, avec musique et ballets, represente pour la premiere fois, a
Paris, sur le theatre de l'Ambigu-Comique, le 13 juillet 1815.
5 deg. _Asgill,_ drame en cinq actes, en prose, dedie a Mme Asgill, par
J.S. le Barbier-le-Jeune, a Londres et a Paris, 1785. A la suite (p.
84), lettre de reconnaissance et de remerciment, signee _Therese
Asgill._ L'auteur montre Washington afflige de la necessite cruelle a
laquelle son devoir l'oblige. Il lui fait meme prendre Asgill dans ses
bras et ils s'embrassent avec un enthousiasme comico-dramatique. (Acte
5, scene II.)
Le role de _Wazington_ etait joue par M. Saint-Prix. _Lincol_ et
_Macdal_ etaient lieutenants generaux. L'envoye anglais Johnson est
transforme en _Joston._ M. Ferguson est mis en scene, ainsi que Mme
_Nelson,_ veuve d'un parent de _Wazington_, le Congres, la nouvelle
legislature, les ministres du culte et autres nombreuses personnes.
Dans ce drame, le fils de _Wazington_ n'a pas de role, mais il y a son
ombre.
La scene la plus curieuse est la premiere de l'acte IV, ou on voit
dans le champ de la federation l'autel de la patrie, sur lequel est le
t
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