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gageait pas, et que les Piemontais avaient le droit d'assassiner jusqu'au dernier Francais. Du reste, les scrupules etaient moins ici le veritable obstacle que la surveillance rigoureuse du directoire. Quant a l'archiduc de Toscane, il manquait entierement de moyens. Naples, pour le decider, promettait de lui envoyer une armee par la flotte de Nelson. Le directoire, de son cote, etait sur ses gardes, et il prenait ses precautions. La republique ligurienne, toujours acharnee contre le roi de Piemont, avait enfin declare la guerre a ce prince. A une haine de principes se joignait une vieille haine de voisinage; et ces deux petites puissances en voulaient venir aux mains a tout prix. Le directoire intervint dans la querelle, signifia a la republique ligurienne qu'il fallait poser les armes, et declara au roi de Piemont qu'il se chargeait de maintenir la tranquillite dans ses etats, mais que, pour cela, il fallait qu'il y occupat un poste important. En consequence, il lui demanda de laisser occuper par les troupes francaises la citadelle de Turin. Une pareille pretention n'etait justifiable que par les craintes que la cour de Piemont inspirait. Il y avait incompatibilite entre les anciens et les nouveaux etats, et ils ne pouvaient pas se fier les uns aux autres. Le roi de Piemont fit de grandes remontrances; mais il n'y avait pas moyen de resister aux demandes du directoire. Les Francais occuperent la citadelle, et commencerent sur-le-champ a l'armer. Le directoire avait detache l'armee de Rome de celle de la Cisalpine, et lui avait donne, pour la commander, le general Championnet, qui s'etait distingue sur le Rhin. L'armee etait disseminee dans tout l'etat romain; il y avait dans la Marche d'Ancone quatre a cinq mille hommes commandes par le general Casa-Bianca; le general Lemoine etait avec deux ou trois mille hommes sur le penchant oppose de l'Apennin, vers Terni. Macdonald, avec la gauche, forte de cinq mille hommes a peu pres, etait repandu sur le Tibre. Il y avait a Rome une petite reserve. L'armee dite de Rome etait donc de quinze a seize mille hommes au plus. La necessite de surveiller le pays, et la difficulte d'y vivre, nous avaient obliges de disperser nos troupes; et si un ennemi actif et bien seconde avait su saisir l'occasion, il aurait pu faire repentir les Francais de leur isolement. On comptait beaucoup sur cette circonstance a Naples; on se flattait de surprendre les Francais et de les detruire en detai
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