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d'Italie de cinquante, celle de Naples de trente. Ainsi, nous comptions a peine cent soixante ou cent soixante-dix mille hommes. Les eparpiller du Texel au golfe de Tarente, etait la chose du monde la plus imprudente. Puisque le directoire, emporte par l'audace revolutionnaire, voulait prendre l'offensive, il fallait alors, plus que jamais, choisir les points d'attaque, se reunir en masse suffisante sur ces points, et ne pas se disseminer, pour combattre sur tous a la fois. Ainsi, en Italie, au lieu de disperser ses forces depuis Verone jusqu'a Naples, il fallait, a l'exemple de Bonaparte, en reunir la plus grande partie sur l'Adige; et frapper la les grands coups. En battant les Autrichiens sur l'Adige, il etait assez prouve qu'on pouvait tenir en respect Rome, Florence et Naples. Du cote du Danube, au lieu de perdre inutilement des milliers de braves au pied du Saint-Gothard, il fallait diminuer l'armee de Suisse et du Rhin, grossir l'armee active du Danube, et livrer avec celle-ci une bataille decisive en Baviere. On pouvait meme reduire encore les points d'attaque, rester en observation sur l'Adige, n'agir offensivement que sur le Danube, et la, porter un coup plus fort et plus sur, en grossissant la masse qui devait le frapper. Napoleon et l'archiduc Charles ont prouve, le premier par de grands exemples, le second par des raisonnemens profonds, qu'entre l'Autriche et la France, la querelle doit se vider sur le Danube. C'est la qu'est le chemin le plus court pour arriver au but. Une armee francaise victorieuse en Baviere, rend nuls tous les succes d'une armee autrichienne victorieuse en Italie, parce qu'elle est beaucoup plus rapprochee de Vienne. Il faut dire, pour excuser les plans du directoire, qu'on n'avait point encore embrasse d'aussi vastes champs de bataille, et que le seul homme qui l'aurait pu alors etait en Egypte. On dissemina donc les cent soixante mille hommes, ou environ, actuellement disponibles, sur la ligne immense que nous avons decrite, et dans l'ordre que nous avons indique. Dix mille hommes devaient observer la Hollande, quelques mille le Rhin; quarante mille formaient l'armee du Danube, trente mille celle de Suisse, cinquante mille celle d'Italie, trente celle de Naples. Les conscrits devaient bientot renforcer ces masses, et les porter au nombre fixe par les plans du directoire. Le choix des generaux ne fut guere plus heureux que la conception des plans. Il est vrai que depuis la mort
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