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optique; mais au denouement, au cinquieme acte, c'est Alceste qui prend cette place, tandis que Celimene est a gauche, correspondant au groupe de Philinte et d'Eliante qui occupe la droite. Dans _l'Ami Fritz_, c'est sur la ligne optique que Suzel vient se jeter dans les bras de Fritz. Dans _les Rantzau_, les deux freres vont au-devant l'un de l'autre et s'embrassent au centre optique. C'est encore sur la ligne optique que les soldats deposent le lit de Mithridate mourant, etc. Quand il y a dualite de personnages, les deux personnages ou les deux groupes s'equilibrent, places a peu pres a la meme distance de la ligne optique. Au troisieme acte du _Marquis de Villemer_, celui-ci est a droite evanoui sur le canape, et Mlle de Saint-Geneix est a gauche devant la table de travail et le regarde. La toile tombe sur ce tableau qui est ainsi tres bien pondere. Dans ces cas de dualite, il y a quelques precautions a prendre. Ainsi, si l'on voulait representer la mort du duc de Guise, et que l'on s'appliquat a reproduire le tableau de Paul Delaroche, la mise en scene serait tres defectueuse par la raison que le corps du duc de Guise a droite, et surtout le roi qui souleve la tapisserie a gauche seraient dans les zones invisibles. Au theatre, on serait oblige de disposer la scene autrement, soit qu'on rapprochat les deux groupes de la ligne optique, soit qu'on obliquat la scene en placant dans un pan coupe la porte dont le roi souleverait la portiere. En resume, il y a toujours une raison esthetique qui dans les denouements rapproche ou ecarte plus ou moins les personnages de la ligne ou du centre optique. Il en est de meme dans les scenes successives; car chacune d'elles a en quelque sorte ses peripeties et son denouement. On voit ainsi que le rythme scenique suit dans tous ses mouvements le rythme esthetique, et que les deplacements des personnages ne sont pas arbitraires. Il faut naturellement tenir compte des rapports qui enchainent les personnages a des objets fixes, places a droite ou a gauche, tels qu'un bosquet, une table, un canape, un autel, etc. Toutefois, dans ces cas-la, il faut user d'artifice autant que possible dans la disposition et dans la plantation du decor. Dans _Il ne faut jurer de rien_, la scene charmante du dernier acte entre Valentin et Cecile se passe sur un banc, au pied d'une charmille placee malheureusement un peu trop pres de la zone invisible de gauche. Il serait desirable que l'on put tant soit pe
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