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er sur Colloredo qui faisait l'investissement du camp retranche, de le mettre entre deux feux, et, apres l'avoir accable, de s'adjoindre l'armee entiere de Maubeuge, de former avec elle une masse de soixante mille hommes, et de battre tous les coalises places sur la rive droite de la Sambre. Pour cela, il fallait diriger une seule attaque sur Watignies, point le plus faible; mais, en se portant exclusivement de ce cote, on laissait ouverte la route d'Avesnes qui aboutissait a Guise, ou etait notre base et le lieu de la reunion de tous les depots. Le general francais prefera un plan plus prudent, mais moins fecond, et fit attaquer le corps d'observation sur quatre points, de maniere a garder toujours la route d'Avesnes et de Guise. A sa gauche, il detacha la division Fromentin sur Saint-Waast, avec ordre de marcher entre la Sambre et la droite de l'ennemi. Le general Balland, avec plusieurs batteries, dut se placer au centre, en face de Dourlers, pour contenir Clerfayt par une forte canonnade. Le general Duquesnoy s'avanca avec la droite sur Watignies, qui formait la gauche de l'ennemi, un peu en arriere de la position centrale de Dourlers. Ce point n'etait occupe que par un faible corps. Une quatrieme division, celle du general Beauregard, placee encore au-dela de la droite, dut seconder Duquesnoy dans son attaque sur Watignies. Ces divers mouvemens etaient peu lies, et ne portaient pas sur les points decisifs. Ils s'effectuerent le 15 octobre au matin. Le general Fromentin s'empara de Saint-Waast; mais n'ayant pas pris la precaution de longer les bois pour se tenir a l'abri de la cavalerie, il fut assailli et rejete dans le ravin de Saint-Remy. Au centre, ou l'on croyait Fromentin maitre de Saint-Waast, et ou l'on savait que la droite avait reussi a s'approcher de Watignies, on voulut passer outre, et au lieu de canonner Dourlers, on songea a s'en emparer. Il parait que ce fut l'avis de Carnot, qui decida l'attaque malgre le general Jourdan. Notre infanterie se jeta dans le ravin qui la separait de Dourlers, gravit le terrain sous un feu meurtrier, et arriva sur un plateau ou elle avait en tete des batteries formidables, et en flanc une nombreuse cavalerie prete a la charger. Dans ce meme instant, un nouveau corps, qui venait de contribuer a mettre Fromentin en deroute, menacait encore de la deborder sur sa gauche. Le general Jourdan s'exposa au plus grand danger pour la maintenir; mais elle plia, se jeta en desordre dans
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