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c terreur qu'ils s'echappaient des croisees du chateau; les rameurs redoublerent d'efforts pour aborder au plus vite; de nouveaux jets de flammes s'echapperent des croisees de l'etage superieur, et quand on put debarquer, les flammes envahissaient plus de la moitie du chateau. M. de Nance fit rester les dames et les enfants sur le rivage; fit promettre a Francois de ne pas chercher a le rejoindre, et courut avec les autres pour organiser les secours. Les domestiques allaient et venaient eperdus, chacun criant, donnant des avis, que personne n'executait. M. de Sibran, fort inquiet de ses fils, les appela, les chercha de tous cotes; personne ne lui repondit; les domestiques, trop effrayes pour faire attention a ses demandes, ne lui donnaient aucune indication. M. de Guilbert ne s'occupait que du sauvetage des papiers, des bijoux et effets precieux; on jetait tout par les fenetres, au risque de tout briser et de tuer ceux qui etaient dehors. Il n'y avait pas de pompe a incendie, pas assez de seaux pour faire la chaine, personne pour commander; a mesure que les flammes gagnaient le chateau, le desordre augmentait; on avait heureusement pu sauver tout ce qui avait de la valeur, l'argent, les bijoux, les tableaux, le linge, les bronzes, la bibliotheque, etc. Mais tous les meubles, les tentures, les glaces furent consumes. M. de Guilbert travaillait encore avec ardeur a sauver ce que le feu n'avait pas atteint; M. de Sibran, eperdu, continuait a appeler et a chercher ses fils; M. de Nance avait demande aux domestiques ce qu'etaient devenus les jeunes de Sibran. --Ils sont sans doute dans le parc, Monsieur; on suppose qu'ils auront mis le feu au salon, ou ils etaient restes seuls, et qu'ils se sont sauves; on n'a trouve personne dans les salons quand on s'est apercu de l'incendie. Au rez-de-chaussee il ne leur etait pas difficile de s'echapper. M. de Nance, rassure sur leur compte et se voyant inutile, retourna pres de ces dames, pensant a l'inquietude qu'avait certainement eprouvee Francois en le voyant s'exposer aux accidents d'un incendie, et aussi a l'inquietude terrible de Mme de Sibran pour ses deux fils, qui etaient tres probablement restes au salon, d'apres le dire du valet de chambre. Un cri de joie salua son retour. Francois se jeta a son cou; il l'embrassa tendrement, et il sentit un baiser sur sa main; Christine etait pres de lui, l'obscurite croissante l'avait empeche de l'apercevoir! il la prit aussi dans ses
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