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urice en gemissant. Il va triompher de me voir si malade; Adolphe et moi, nous nous sommes moque de sa bosse, et il doit nous en vouloir. MADAME DE SIBRAN --Mon pauvre ami, tu t'ennuies tant et tu souffres tant, que ton pere et moi nous avons juge utile de te donner une distraction. MAURICE --Jolie distraction! ADOLPHE --Agreable passe-temps! Malgre l'humeur qu'ils temoignaient ils ne voulurent pas que Mme de Sibran ecrivit a Francois pour l'empecher de venir. Le lendemain, Francois arriva a une heure; ni Maurice ni Adolphe ne bougerent ni ne parlerent quand il entra chez eux et qu'il leur dit bonjour d'un air affectueux. FRANCOIS --Vous avez bien souffert et vous souffrez encore beaucoup?... Pas de reponse. FRANCOIS --Nous avons ete tous bien tristes de votre accident... Papa a envoye tous les jours savoir de vos nouvelles... Des que j'ai su que vous alliez un peu mieux, j'ai bien vite demande la permission de venir vous voir... Vous surtout, pauvre Maurice, qui ne pouvez pas faire un mouvement... Je voua fatigue peut-etre?... Dites-le moi franchement; je reviendrai demain ou apres-demain... Le pauvre Francois etait un peu embarrasse; il ne savait s'il devait rester ou s'en aller; il attendit encore quelques minutes, et, Maurice et Adolphe persistant a garder le silence, il se leva. --Adieu, Maurice; adieu, Adolphe; je reviendrai vous voir avec papa, et je ne resterai pas longtemps, pour ne pas vous fatiguer. Le bon Francois sortit un peu triste du mauvais accueil que lui avaient fait ces garcons dont il avait deja eu tant a se plaindre; mais, toujours bon et genereux, il se dit: --Il ne faut pas leur en vouloir, a ces pauvres malheureux! Ils souffrent; peut-etre que le bruit leur fait mal... Je verrai une autre fois a leur parler de choses qui les amusent. Christine savait qu'il avait ete voir les Sibran; le lendemain, elle alla chez lui savoir de leurs nouvelles. --Ils souffrent toujours beaucoup, repondit Francois. CHRISTINE --Ont-ils ete contents de te voir? FRANCOIS --Je ne sais pas; ils ne me l'ont pas dit. CHRISTINE --T'ont-ils raconte comment le feu avait pris au salon? FRANCOIS --Non, je ne leur ai pas demande. CHRISTINE --De quoi avez-vous donc cause? FRANCOIS --Mais ils n'ont pas cause; j'ai parle tout seul. CHRISTINE --Ah! mon Dieu! est-ce que leur langue est brulee! FRANCOIS, souriant. --Non; seulement ils ne parlent pas..
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