FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   70   71   72   73   74   75   76   77   78   79   80   81   82   83   84   85   86   87   88   89   90   91   92   93   94  
95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113   114   115   116   117   118   119   >>   >|  
olphe et lui, eleves legerement, sans religion, sans principes, ne vivant que pour le plaisir et la dissipation; Francois, eleve pieusement, serieusement, quoique gaiement, pratiquant la religion et la charite, s'oubliant pour les autres et faisant passer le devoir avant le plaisir. "Il faut que j'en parle a Francois, se dit-il, et si j'ai devine juste, je changerai de maniere de penser et de vivre, et je crois que j'en serai plus heureux." XVI HEUREUSE BIZARRERIE DE MADAME DES ORMES Christine arriva le lendemain comme d'habitude pour savoir des nouvelles du malade; les larmes lui vinrent aux yeux quand elle sut combien l'incendie et la chute avaient defigure le pauvre Maurice, et le desespoir dans lequel il etait plonge a l'arrivee de Francois; elle fut tres contente du second succes de son ami. CHRISTINE --Je suis sure que tu finiras par le rendre excellent. C'est comme moi; tu m'obliges a devenir bonne, rien que par amitie pour toi. Je ne sais ce que je serais capable de faire pour toi. FRANCOIS --Tu ne ferais pas de mauvaises choses, bien certainement. CHRISTINE --Oh non! d'abord parce que tu ne m'en conseillerais jamais, et puis parce que je te ferais de la peine et a ton papa aussi en faisant mal. FRANCOIS --Bonne Christine! je plains le pauvre Maurice, s'il doit rester infirme, de n'avoir pas une chere petite Christine comme moi. CHRISTINE --Il n'a qu'a prendre pour amie une des demoiselles Guilbert. FRANCOIS --Ce ne sont pas des Christine. Un domestique entra. --M. de Nance demande M. Francois et Mlle Christine. --Vous nous demandez, papa? dit Francois. --Oui, chers enfants; je recois un petit mot de Mme des Ormes qui me demande d'aller de suite chez elle avec toi, Francois, et avec toi, Christine; je ne sais pas ce qu'elle desire de nous. Il faut y aller, mes enfants; appretez-vous, nous irons a pied par les prairies. Les enfants et Isabelle furent prets en cinq minutes; M. de Nance les attendait sur le perron; ils coururent gaiement en avant. M. de Nance les suivait avec Isabelle. --Que peut me vouloir Mme des Ormes? se demandait-il. Elle est si bizarre, si absurde, que je crains toujours quelque sottise dont ma petite Christine serait victime... et mon pauvre Francois aussi par consequent... Je vais le savoir bientot, au reste; la voici qui vient au-devant de nous. Effectivement, Mme des Ormes, ne pouvant attendre patiemment l'arrivee de M, de Nance, acco
PREV.   NEXT  
|<   70   71   72   73   74   75   76   77   78   79   80   81   82   83   84   85   86   87   88   89   90   91   92   93   94  
95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113   114   115   116   117   118   119   >>   >|  



Top keywords:

Francois

 

Christine

 

enfants

 
pauvre
 
CHRISTINE
 

FRANCOIS

 

Maurice

 

Isabelle

 
savoir
 

arrivee


demande
 

ferais

 

petite

 

faisant

 

gaiement

 

religion

 

plaisir

 

devant

 
Guilbert
 

domestique


suivait

 

consequent

 

bientot

 

minutes

 

demoiselles

 

coururent

 

rester

 

infirme

 

patiemment

 

plains


perron

 

attendre

 
prendre
 

Effectivement

 

pouvant

 

attendait

 

bizarre

 
desire
 
absurde
 

toujours


crains

 
appretez
 

demandait

 

prairies

 
quelque
 
serait
 

victime

 

demandez

 

recois

 

vouloir