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e un voyage, et si je demandais a M. de Nance de garder Christine chez lui en mon absence, il le ferait avec plaisir. M. DE NANCE --Non seulement avec plaisir, Madame, mais avec bonheur. Essayez, vous verrez. MADAME. DES ORMES --Que vous etes aimable, Monsieur de Nance! M. DES ORMES --Caroline, ne faites donc pas des suppositions impossibles, Monsieur de Nance, voulez-vous rester a dejeuner avec nous? M. DE NANCE Merci bien, Monsieur; j'ai chez moi nos pauvres voisins incendies, et je ne les ai pas encore vus Aujourd'hui. M. de Nance partit avec Francois quelques instants apres; Christine monta dans sa chambre avec Isabelle. XV TRISTES SUITES DE L'INCENDIE Aucun evenement extraordinaire ne vint plus troubler la tranquillite des chateaux voisins. Christine continua a voir Francois, Gabrielle et Bernard, presque tous les jours, tantot chez eux, tantot au chateau des Ormes. Francois s'attachait de plus en plus a Christine, et, grace au desir qu'avait Isabelle de se rapprocher de lui, ils se retrouvaient dans leurs promenades et aussi dans leurs visites au chateau de Cemiane. M. de Nance, cedant au desir de Francois, donnait souvent des dejeuners et des gouters aux enfants des environs; c'etaient les beaux jours de Francois et de Christine. Paolo continuait avec un succes marque ses lecons a ses deux eleves. Mme des Ormes avait voulu que Paolo les donnat a Christine sans payement, mais M. des Ormes, qui redoutait le ridicule, plus encore qu'il ne craignait l'humeur de sa femme, les paya assez largement pour fermer la bouche aux mauvaises langues; car dans le voisinage on s'amusait beaucoup de l'avarice de Mme des Ormes pour tout ce qui concernait sa fille. La vie se passait donc heureuse et calme pour Francois et Christine; pour M. de Nance, qui n'etait heureux que par son fils: pour Isabelle, qui aimait beaucoup Christine a cause de la tendresse qu'elle temoignait a Francois, et aussi a cause des charmantes qualites qui se developpaient par les soins de cette bonne intelligente et par ceux de M, de Nance. Ce dernier portait a Christine une affection paternelle, et il cherchait a suppleer a la direction qui manquait a la pauvre enfant du cote de ses parents, par des conseils, toujours ecoutes et suivis avec reconnaissance. Mme des Ormes oubliait sans cesse sa fille pour ne s'occuper que de toilette et de plaisirs. M. des Ormes, faible et indifferent, avait, comme nous l'avons vu, des eclairs
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