ris, 1854, in 4), p. 20]
[173][Footnote 173: 4. Flod., _Ann._, a. 926; _Ann. Augienses_ (M.G.
h., Scr., II, 68); Ekkehard, _Casas S. Galli_ (Scr., II, 110). Voy.
Waitz, Heinrich I, p. 88.]
[Footnote 174: A. Giry, _Etudes carolingiennes_, dans les _Etudes
d'histoire du moyen age dediees a Gabriel Monod_ (Paris, 1896, in-8),
p. 134, n deg. 26; Nicolas Vignier, _Bibl. historiale_, t. II (1588,
in-fol.), p. 551.]
[Footnote 175: Flod., _Ann._, a. 926, _in fine._ Voy. W.G. Searle,
_Anglo-saxon bishops, kings and nobles_ (Cambridge, 1899, in-8), p.
346.]
[Footnote 176: Mabille, _La pancarte noire de Saint-Martin de Tours_,
n deg. CIII (130).]
CHAPITRE IV
LA LUTTE CONTRE HERBERT DE VERMANDOIS.
PREMIERE PERIODE.
Des la fin de l'annee 926, eclata la rupture prevue depuis longtemps
entre Raoul et Herbert, dont le role, meme lorsqu'il etait en
apparence devoue au roi, etait en realite fort equivoque. Le comte de
Laon devint vacant par suite du deces de Roger, partisan devoue de
Raoul[177]. Herbert avait deja mis la main sur Peronne en 924, et sur
Reims, depuis la mort de Seulf (925): il voulut profiter de la mort de
Roger pour s'installer a Laon. Fidele a ses plans ambitieux, il
continuait l'extension methodique de ses domaines a l'aide d'intrigues
incessantes. Il eut l'audace de revendiquer le comte de Laon pour son
fils Eudes. Cette fois, Raoul se montra moins conciliant qu'a
l'ordinaire. Laon etait la place forte par excellence et comme la
capitale du roi de France qui, meme apres l'avoir infeode, y gardait
toujours la haute main sur les affaires[178]. La perdre c'eut ete
renoncer a tout point d'appui dans le nord, et se resigner a n'etre
qu'un duc-roi de Bourgogne. D'ailleurs la tendance a l'heredite des
benefices avait ete deja officiellement constatee dans le capitulaire
de Quiersy-sur-Oise, et ce principe feodal etait desormais admis et
applique partout. Or Roger de Laon laissait un fils, du meme nom que
lui, qui devait recueillir sa succession: Raoul ne fit que sanctionner
le droit etabli, en favorisant la transmission hereditaire, sans egard
pour les pretentions adverses. Herbert fut ainsi cruellement decu dans
sa rapacite, parce qu'il avait demande trop, c'est-a-dire le peu qui
restait a la royaute affaiblie. Des lors on put voir que sa fidelite
envers Raoul n'etait que le resultat d'un calcul interesse: elle
disparut comme par enchantement, en meme temps que les largesses
royales. Heureusement p
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