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ublicains venaient d'entrer en courant apres les chouans. Ils ne s'attendaient pas a cette brusque attaque, et furent obliges de se replier. Vauban se reporta ensuite vers sa position de Mendon; mais il s'y trouva seul, tout avait fui autour de lui, et il fut oblige de se retirer aussi, mais avec ordre, et apres un acte de vigueur qui avait modere la rapidite de l'ennemi. Les chouans etaient indignes d'avoir ete exposes seuls aux coups des republicains; ils se plaignaient amerement de ce qu'on leur avait enleve les quatre cents hommes de ligne. Puisaye en fit des reproches a d'Hervilly; celui-ci repondit qu'il les avait rappeles pour l'attaque du fort. Ces plaintes reciproques ne reparerent rien, et on resta de part et d'autre fort irrite. Cependant on etait maitre du Fort Penthievre. Puisaye fit debarquer dans la presqu'ile tout le materiel envoye par les Anglais; il y fixa son quartier-general, y transporta toutes les troupes, et resolut de s'y etablir solidement. Il donna des ordres aux ingenieurs pour perfectionner la defense du fort, et y ajouter des travaux avances. On y arbora le drapeau blanc a cote du drapeau anglais, en signe d'alliance entre les rois de France et d'Angleterre. Enfin on decida que chaque regiment fournirait a la garnison un detachement proportionne a sa force. D'Hervilly, qui etait fort jaloux de completer le sien, et de le completer avec de bonnes troupes, proposa aux republicains qu'on avait fait prisonniers de passer a son service, et de former un troisieme bataillon dans son regiment. L'argent, les vivres dont ils avaient manque, la repugnance a rester prisonniers, l'esperance de pouvoir repasser bientot du cote de Hoche, les deciderent, et ils furent enroles dans le corps de d'Hervilly. Puisaye, qui songeait toujours a marcher en avant, et qui ne s'etait arrete a prendre la presqu'ile que pour s'assurer une position sur les cotes, parla vivement a d'Hervilly, lui donna les meilleures raisons pour l'engager a seconder ses vues, le menaca meme de demander son remplacement s'il persistait a s'y refuser. D'Hervilly parut un moment se preter a ses projets. Les chouans, selon Puisaye, n'avaient besoin que d'etre soutenus pour deployer de la bravoure; il fallait distribuer les troupes de ligne sur leur front et sur leurs derrieres, les placer ainsi au milieu, et avec douze ou treize mille hommes, dont trois mille a peu pres de ligne, on pourrait passer sur le corps de Hoche, qui n'avait guere
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