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eurs forces chancelantes, transportent la victime sur son lit... Puis Rouletabille veut nous rejoindre, pour savoir... "pour savoir..." mais, avant de quitter la chambre, il s'arrete pres du bureau... Il y a la, par terre, un paquet... enorme... un ballot... Qu'est-ce que ce paquet fait la, aupres du bureau? ... L'enveloppe de serge qui l'entoure est denouee... Rouletabille se penche... Des papiers... des papiers... des photographies... Il lit: "Nouvel electroscope condensateur differentiel... Proprietes fondamentales de la substance intermediaire entre la matiere ponderable et l'ether imponderable."... Vraiment, vraiment, quel est ce mystere et cette formidable ironie du sort qui veulent qu'a l'heure ou "on" lui assassine sa fille, "on" vienne restituer au professeur Stangerson toutes ces paperasses inutiles, "qu'il jettera au feu! ... au feu! ... au feu! ... le lendemain". .................................................................. ................................. Dans la matinee qui suivit cette horrible nuit, nous avons vu reapparaitre M. de Marquet, son greffier, les gendarmes. Nous avons tous ete interroges, excepte naturellement Mlle Stangerson qui etait dans un etat voisin du coma. Rouletabille et moi, apres nous etre concertes, n'avons dit que ce que nous avons bien voulu dire. J'eus garde de rien rapporter de ma station dans le cabinet noir ni des histoires de narcotique. Bref, nous tumes tout ce qui pouvait faire soupconner que nous nous attendions a quelque chose, et aussi tout ce qui pouvait faire croire que Mlle Stangerson "attendait l'assassin". La malheureuse allait peut-etre payer de sa vie le mystere dont elle entourait son assassin... Il ne nous appartenait point de rendre un pareil sacrifice inutile... Arthur Rance raconta a tout le monde, fort naturellement -- si naturellement que j'en fus stupefait -- qu'il avait vu le garde pour la derniere fois vers onze heures du soir. Celui-ci etait venu dans sa chambre, dit-il, pour y prendre sa valise qu'il devait transporter le lendemain matin a la premiere heure a la gare de Saint-Michel "et s'etait attarde a causer longuement chasse et braconnage avec lui"! Arthur-William Rance, en effet, devait quitter le Glandier dans la matinee et se rendre a pied, selon son habitude, a Saint-Michel; aussi avait-il profite d'un voyage matinal du garde dans le petit bourg pour se debarrasser de son bagage. Du moins je fus conduit a le penser car M. Sta
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