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avait, non seulement refuse la main de sa fille a M. Roussel, mais encore il lui avait interdit l'acces de sa demeure. La jeune Mathilde, dont le coeur s'ouvrait a l'amour, et qui ne voyait rien au monde de plus beau ni de meilleur que son Jean, en fut outree. Elle ne cacha point son mecontentement a son pere qui l'envoya se calmer sur les bords de l'Ohio, chez une vieille tante qui habitait Cincinnati. Jean rejoignit Mathilde la- bas et, malgre la grande veneration qu'elle avait pour son pere, Mlle Stangerson resolut de tromper la surveillance de la vieille tante, et de s'enfuir avec Jean Roussel, bien decides qu'ils etaient tous les deux a profiter des facilites des lois americaines pour se marier au plus tot. Ainsi fut fait. Ils fuirent donc, pas loin, jusqu'a Louisville. La, un matin, on vint frapper a leur porte. C'etait la police qui desirait arreter M. Jean Roussel, ce qu'elle fit, malgre ses protestations et les cris de la fille du professeur Stangerson. En meme temps, la police apprenait a Mathilde que "son mari" n'etait autre que le trop fameux Ballmeyer! ... Desesperee, apres une vaine tentative de suicide, Mathilde rejoignit sa tante a Cincinnati. Celle-ci faillit mourir de joie de la revoir. Elle n'avait cesse, depuis huit jours, de faire rechercher Mathilde partout, et n'avait pas encore ose avertir le pere. Mathilde fit jurer a sa tante que M. Stangerson ne saurait jamais rien! C'est bien ainsi que l'entendait la tante, qui se trouvait coupable de legerete dans cette si grave circonstance. Mlle Mathilde Stangerson, un mois plus tard, revenait aupres de son pere, repentante, le coeur mort a l'amour, et ne demandant qu'une chose: ne plus jamais entendre parler de son mari, le terrible Ballmeyer -- arriver a se pardonner sa faute a elle-meme, et se relever devant sa propre conscience par une vie de travail sans borne et de devouement a son pere! Elle s'est tenue parole. Cependant, dans le moment ou, apres avoir tout avoue a M. Robert Darzac, alors qu'elle croyait Ballmeyer defunt, car le bruit de sa mort avait courut, elle s'etait accordee la joie supreme, apres avoir tant expie, de s'unir a un ami sur, le destin lui avait ressuscite Jean Roussel, le Ballmeyer de sa jeunesse! Celui-ci lui avait fait savoir qu'il ne permettrait jamais son mariage avec M. Robert Darzac et qu'"il l'aimait toujours!" ce qui, helas! etait vrai. Mlle Stangerson n'hesita pas a se confier a M. Robert Darzac; elle lui montr
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