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plus consommes. Enfin, les autres fils grandissaient pleins de force, et se montraient d'une habilete extraordinaire dans les exercices militaires. CHAPITRE III EXPEDITION DANS LA COLONIE ANGLAISE. L'intervalle qui separe l'annee 1687 et l'annee 1689 fut occupe par plusieurs incidents ou d'Iberville prit part, et il est probable qu'il etait a la baie d'Hudson au mois d'aout 1689, lorsqu'arriverent des evenements considerables qui eurent des consequences si graves sur les destinees du pays. Il y avait longtemps que les Anglais voyaient avec ombrage le voisinage des Francais. Ils etaient inquiets de leur accroissement et de leurs excursions dans l'Ouest. Les sauvages redoutaient les Anglais, et ils aimaient les Francais. Ils etaient attires vers ceux-ci par leurs moeurs agreables, leurs gouts chevaleresques, tandis qu'ils etaient repousses par l'austerite et la severite des puritains anglais. L'on pouvait donc prevoir que, grace a cette sympathie et grace aussi aux travaux des missionnaires, les sauvages se laisseraient gagner, et que bientot les vastes contrees du Mississipi passeraient sous la domination francaise. Les Anglais s'en inquietaient, et la nouvelle de l'entreprise audacieuse de la baie d'Hudson mit le comble aux ressentiments. Dans ces circonstances, les Anglais et les Hollandais, voyant toute influence leur echapper, se determinerent a irriter les Francais contre les sauvages en excitant ceux-ci a l'acte le plus odieux vis-a-vis de la colonie de Montreal. Aux premiers jours d'aout 1689, 1400 Iroquois traverserent le lac Saint-Louis. Pendant la nuit du 5 aout, a la faveur d'un orage et d'une pluie torrentielle, ils environnent le village de Lachine, et ils mettent tout a feu et a sang, avec des details de cruaute que l'on peut a peine rapporter. Le matin, ils avaient egorge plus de 200 personnes, et ils en emmenaient autant en esclavage, les reservant aux plus affreux supplices. La colonie fut dans la consternation, et ne reprit quelque espoir que lorsque M, de Frontenac revint de France comme gouverneur general. Il succedait a M. de La Barre et a M. Denonville, qui avaient rabaisse le prestige du nom francais par leur faiblesse et leur defaut de decision. Le nouveau gouverneur, informe des derniers evenements, se determina a tirer une vengeance eclatante. Ayant acquis la certitude que les Anglais et les Hollandais etaient les instigateurs de l'expedition des Iroquois, il organisa c
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