PEMENT
CHAPITRE XXXIX UNE VISION
CHAPITRE XL LE CARDINAL
CHAPITRE XLI LE SIEGE DE LA ROCHELLE
CHAPITRE XLII LE VIN D'ANJOU
CHAPITRE XLIII L'AUBERGE DU COLOMBIER-ROUGE
CHAPITRE XLIV DE L'UTILITE DES TUYAUX DE POELE
CHAPITRE XLV SCENE CONJUGALE
CHAPITRE XLVI LE BASTION SAINT-GERVAIS
CHAPITRE XLVII LE CONSEIL DES MOUSQUETAIRES
CHAPITRE XLVIII AFFAIRE DE FAMILLE
CHAPITRE XLIX FATALITE
CHAPITRE L CAUSERIE D'UN FRERE AVEC SA SOEUR
CHAPITRE LI OFFICIER
CHAPITRE LII PREMIERE JOURNEE DE CAPTIVITE
CHAPITRE LIII DEUXIEME JOURNEE DE CAPTIVITE
CHAPITRE LIV TROISIEME JOURNEE DE CAPTIVITE
CHAPITRE LV QUATRIEME JOURNEE DE CAPTIVITE
CHAPITRE LVI CINQUIEME JOURNEE DE CAPTIVITE
CHAPITRE LVII UN MOYEN DE TRAGEDIE CLASSIQUE
CHAPITRE LVIII EVASION
CHAPITRE LIX CE QUI SE PASSAIT A PORTSMOUTH LE 23 AOUT 1628
CHAPITRE LX EN FRANCE
CHAPITRE LXI LE COUVENT DES CARMELITES DE BETHUNE
CHAPITRE LXII DEUX VARIETES DE DEMONS
CHAPITRE LXIII UNE GOUTTE D'EAU
CHAPITRE LXIV L'HOMME AU MANTEAU ROUGE
CHAPITRE LXV LE JUGEMENT
CHAPITRE LXVI L'EXECUTION
CHAPITRE LXVII CONCLUSION
EPILOGUE
INTRODUCTION
Il y a un an a peu pres, qu'en faisant a la Bibliotheque royale
des recherches pour mon histoire de Louis XIV, je tombai par
hasard sur les Memoires de M. d'Artagnan, imprimes -- comme la
plus grande partie des ouvrages de cette epoque, ou les auteurs
tenaient a dire la verite sans aller faire un tour plus ou moins
long a la Bastille -- a Amsterdam, chez Pierre Rouge. Le titre me
seduisit: je les emportai chez moi, avec la permission de M. le
conservateur; bien entendu, je les devorai.
Mon intention n'est pas de faire ici une analyse de ce curieux
ouvrage, et je me contenterai d'y renvoyer ceux de mes lecteurs
qui apprecient les tableaux d'epoques. Ils y trouveront des
portraits crayonnes de main de maitre; et, quoique les esquisses
soient, pour la plupart du temps, tracees sur des portes de
caserne et sur des murs de cabaret, ils n'y reconnaitront pas
moins, aussi ressemblantes que dans l'histoire de M. Anquetil, les
images de Louis XIII, d'Anne d'Autriche, de Richelieu, de Mazarin
et de la plupart des courtisans de l'epoque.
Mais, comme on le sait, ce qui frappe l'esprit capricieux du poete
n'est pas toujours ce qui impressionne la masse des lecteurs. Or,
tout en admirant, comme les autres admireront sans doute, les
details que nous avons signales, la chose qui nous preoccupa le
plus est une chose a laquelle bien certainement personne
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