FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   114   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138  
139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   >>   >|  
mon vieux Pierret; mais, s'il vient a huit heures du matin, qu'il sonne bien fort pour m'eveiller. Je dors comme une buche et je n'ai personne pour ouvrir la porte. Priez-le de me donner une heure dans la journee; il me fera bien plaisir. Portez-vous bien, chere maman, et, si vous etiez plus malade, a votre tour avertissez-moi. LXXXIV A M. GUSTAVE PAPET, A PARIS Paris, mai 1832. Cher Gustave, Je compte sur toi... c'est-a-dire sur vous... non, c'est-a-dire sur toi, pour diner avec nous dimanche prochain et tous les dimanches subsequents, tant que Paris aura le bonheur de vous posseder. Est-ce vous qui etes venu pour me voir cette semaine? Voici les indications de ma bonne: "Un _joli jeune homme_ qui n'a pas voulu dire son nom et qui avait une badine a la main." Cette badine m'a paru le signe particulier du signalement et se rapporter evidemment a votre caractere badin. Hein, si l'on voulait s'en meler? A demain donc, mon ami. Ton camarade AURORE. LXXXV A MAURICE DUDEVANT. A NOHANT Paris, 4 mai 1832. Mon cher petit mignon. Nous nous portons bien. Ta soeur est bien mignonne a present. Nous allons toujours nous promener au Luxembourg et au Jardin des Plantes. Ce dernier est superbe, et tout embaume d'acacias. Nohant doit etre bien joli a present. Y a-t-il beaucoup de fleurs, et ton jardin pousse-t-il? Le mien se compose d'une douzaine de pots de fleurs sur mon balcon; mais il y a des pousses nouvelles longues comme ma main. Solange en casse bien quelques-unes, et pour que je ne la gronde pas, elle essaye de les raccommoder avec des pains a cacheter. Nous parlons de toi tous les soirs et tous les matins, en nous couchant, en nous levant. J'ai reve, cette nuit, que tu etais aussi grand que moi; je ne te reconnaissais plus. Tu es venu m'embrasser, et j'etais si contente, que je pleurais. Quand je me suis eveillee, j'ai trouve la grosse grimpee sur mon lit et qui m'embrassait. Elle aussi grandit beaucoup et maigrit en meme temps. Personne ne veut croire qu'elle n'ait pas cinq ans. Elle a la tete de plus que tous les enfants de son age. Tous les bonbons qu'on lui donne, elle les met de cote pour toi; au bout d'une heure, elle n'y pense plus et les mange. Quand nous irons te voir, nous t'en porterons. Adieu, mon petit enfant cheri. Ecris-moi plus souvent des lettres un peu plus longues, si tu peux. Tu ne me d
PREV.   NEXT  
|<   114   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138  
139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   >>   >|  



Top keywords:

badine

 

present

 

beaucoup

 

longues

 

fleurs

 

parlons

 

couchant

 

embaume

 

acacias

 

Nohant


cacheter

 

matins

 

levant

 

balcon

 

pousses

 

nouvelles

 

Solange

 

douzaine

 
compose
 

raccommoder


jardin

 
quelques
 

essaye

 

pousse

 

gronde

 

trouve

 

bonbons

 

enfants

 

lettres

 
souvent

porterons
 

enfant

 

pleurais

 

contente

 
eveillee
 
superbe
 
embrasser
 

reconnaissais

 
grosse
 

grimpee


Personne

 

croire

 

embrassait

 

grandit

 

maigrit

 

demain

 

Gustave

 

compte

 

GUSTAVE

 

malade