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depuis ces quatre mois. Je pense bien que l'etude a beaucoup hate le developpement de cette jeune raison. Elle lit tres-bien, avec beaucoup d'entendement des regles que vous lui avez donnees. Je suis maintenant au courant du peu de fautes qu'elle fait; elle ne les fait meme presque plus. Dites-moi donc, mon cher enfant, ce que je puis faire pour vous. Je ne peux pas le deviner. Parlez-moi souvent de Maurice et de vous. Adieu; je vous embrasse de tout coeur. XCVI A MAURICE DUDEVANT, A LA CHATRE Paris, 11 janvier 1833. Mon cher petit enfant, J'ai recu plusieurs lettres de toi auxquelles je n'ai pu repondre. Je viens d'etre malade. C'est d'aujourd'hui seulement que je suis levee. J'ai eu un gros rhume avec la fievre. Ta soeur est enrhumee aussi. Il fait un froid epouvantable, tout le monde tousse. Pour m'achever, le feu a pris dans ma cheminee d'une maniere violente. Il a fallu me sauver dans le lit de Solange pour laisser agir les pompiers. Ils ont eteint le feu, du moins a ce qu'ils ont cru, et ils ont gate mon tapis. Le lendemain, un ramoneur a voulu monter dans la cheminee: le pauvre petit s'est brule un peu la poitrine. Le feu y etait encore! Quoiqu'on n'eut pas allume de feu dans la cheminee, la suie brulait toujours. Nous avons eu beaucoup de peine a l'eteindre tout a fait. J'ai donc ete chassee de ma chambre plusieurs jours et obligee de passer la nuit dans une chambre sans feu. Prends garde d'etre malade par ce vilain froid; aie toujours les pieds bien chauds et la gorge enveloppee. Je suis bien aise que tu sois content de tes albums. Je voudrais etre au mois de mars pour courir avec toi les boutiques et taper tes joues luisantes. Enfin cela viendra. Adieu, cher mignon; sois sage, travaille et ne sois pas malade. Je t'embrasse de toute mon ame; ta grosse t'embrasse aussi. Elle parle de toi toute la journee, tu es toujours son mignon cheri. XCVII A M. JULES BOUCOIRAN, A LA CHATRE Paris, 18 janvier 1833. Mon cher enfant, Je n'ai pas repondu plus tot a votre question par impossibilite. Le fait m'avait paru si peu important qu'il ne m'en est rien reste dans la memoire. Mon mari m'a parle une fois de votre retour chez madame Bertrand. Je vous ai interroge; vous m'avez repondu non. Cela me suffisait. Je ne me souviens pas du tout si j'ai reparle de vous avec mon mari. S'il vous importe de le dissuader, n'etes-
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