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is, des applaudissemens accompagnent les dernieres paroles de Vanec. Une voix de l'assemblee semble s'elever contre lui, mais on la distingue a peine. On demande que celui qui a quelque chose a dire contre Vanec se fasse entendre. "Oui, oui, s'ecrie Duhem, qu'il le dise tout haut." Les orateurs de plusieurs sections se succedent a la barre, et, en termes plus mesures, demandent les memes choses que celle de la Cite. Le president Dumont repond avec fermete que la convention s'occupera des voeux et des besoins du peuple aussitot qu'elle pourra reprendre ses travaux. "Qu'elle le fasse tout de suite, repondent plusieurs voix; nous avons besoin de pain." Le tumulte dure ainsi pendant plusieurs heures. Le president est en butte a des interpellations de toute espece. "Le royalisme est au fauteuil, lui dit Choudieu.--Nos ennemis excitent l'orage, repond Dumont, ils ignorent que la foudre va tomber sur leurs tetes.--Oui, replique Ruamps, la foudre c'est votre jeunesse du Palais-Royal.--Du pain! du pain! repetent des femmes en furie." Cependant on entend sonner le tocsin du Pavillon de l'Unite. Les comites, en effet, executant la loi de grande police, faisaient reunir les sections. Plusieurs avaient pris les armes, et marchaient sur la convention. Les montagnards sentaient bien qu'il fallait se hater de convertir en decrets les voeux des patriotes; mais pour cela il etait necessaire de degager un peu l'assemblee, et de la laisser respirer. "President, s'ecrie Duhem, engage donc les bons citoyens a sortir, pour que nous puissions deliberer." Il s'adresse aussi au peuple. "Le tocsin a sonne, lui dit-il, la generale a battu dans les sections; si vous ne nous laissez pas deliberer, la patrie est perdue." Choudieu veut prendre une femme par le bras pour la faire sortir: "Nous sommes chez nous, lui repond-elle avec colere." Choudieu interpelle le president, et lui dit que, s'il ne sait pas remplir son devoir, et faire evacuer la salle, il n'a qu'a ceder la place a un autre. Il parle, de nouveau a la foule: "On vous tend un piege, lui dit-il; retirez-vous, pour que nous puissions accomplir vos voeux." Le peuple, voyant les marques d'impatience donnees par toute la Montagne, se dispose a se retirer. L'exemple donne, on le suit peu a peu; la grande affluence diminue dans l'interieur de la salle, et commence aussi a diminuer au dehors. Les groupes de jeunes gens n'auraient rien pu aujourd'hui contre ce peuple immense; mais les bataillons
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