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e compte du stathouder. La conservation seule du stathouderat, sans sauver d'une maniere certaine ni les vaisseaux, ni les colonies hollandaises, aurait du moins ote tout pretexte a l'ambition anglaise; mais le maintien du stathouderat, avec les principes politiques de la France, avec les promesses faites aux patriotes bataves, avec l'esprit qui les animait, avec les esperances qu'ils avaient concues en nous ouvrant leurs portes, etait-il possible, convenable, honorable meme? Les conditions avec la Prusse etaient plus faciles a regler. Bischoffverder venait d'etre enferme. Le roi de Prusse, delivre des mystiques, avait concu une ambition toute nouvelle. Il ne parlait plus de sauver les principes de l'ordre general; il voulait maintenant se faire le mediateur de la pacification universelle. Le traite fut signe avec lui a Bale, le 16 germinal (5 avril 1795). Il fut convenu d'abord qu'il y aurait paix, amitie et bonne intelligence entre sa majeste le roi de Prusse et la republique francaise; que les troupes de cette derniere abandonneraient la partie des etats prussiens qu'elles occupaient sur la rive droite du Rhin; qu'elles continueraient a occuper les provinces prussiennes situees sur la rive gauche, et que le sort definitif de ces provinces ne serait fixe qu'a la pacification generale. Il etait bien evident, d'apres cette derniere condition, que la republique, sans s'expliquer encore positivement, songeait a se donner la limite du Rhin, mais que, jusqu'a de nouvelles victoires sur les armees de l'Empire et sur l'Autriche, elle ajournait la solution des difficultes que cette grande determination devait faire naitre. Alors seulement elle pourrait ou evincer les uns, ou donner des indemnites aux autres. La republique francaise s'engageait a recevoir la mediation du roi de Prusse pour sa reconciliation avec les princes et les etats de l'empire germanique; elle s'engageait meme pendant trois mois a ne pas traiter en ennemis ceux de ces princes de la rive droite en faveur de qui sa majeste prussienne s'interesserait. C'etait le moyen assure d'amener tout l'Empire a demander la paix par l'intermediaire de la Prusse. En effet, aussitot que ce traite fut signe, le cabinet de Berlin fit solennellement annoncer sa determination a l'Empire, et les motifs qui l'avaient dirige. Il declara a la diete qu'il offrait ses bons offices a l'Empire s'il desirait la paix, et, si la majorite des etats la refusait, a ceux d'entre eux qui s
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