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ntre septembre et le _maximum_, ou des adresses contre les appelans, les aristocrates et les accapareurs. La commune repoussait les petitions incendiaires des sections, et les engageait a se defier des agitateurs secrets qui voulaient y introduire le desordre. Elle remplissait, par rapport aux sections, le role que la convention emplissait a son egard. Les jacobins n'ayant pas comme la commune des fonctions determinees a exercer, s'occupant en revanche a raisonner sur tous les sujets, avaient de grandes pretentions philosophiques, et aspiraient a mieux comprendre l'economie sociale que les sections et le club des Cordeliers. Ils affectaient donc en beaucoup de choses de ne pas partager les passions vulgaires de ces assemblees subalternes, et ils condamnaient la taxe comme dangereuse pour la liberte du commerce. Mais, pour substituer un autre moyen a celui qu'ils repoussaient, ils proposaient de faire prendre les assignats au pair, et de punir de mort quiconque refuserait de les recevoir selon la valeur portee sur leur titre, comme si ce n'eut pas ete la une autre maniere d'attaquer la liberte du commerce. Ils voulaient encore qu'on s'engageat reciproquement a ne plus prendre ni sucre, ni cafe, pour en faire baisser forcement la valeur; enfin, ils avaient imagine d'arreter la creation des assignats, et d'y suppleer par des emprunts sur les riches, emprunts forces, et repartis d'apres le nombre des domestiques, des chevaux, etc... Toutes ces propositions n'empechaient pas le mal de s'accroitre et de rendre une crise inevitable. En attendant qu'elle eclatat, on se reprochait reciproquement les malheurs publics. On accusait les girondins de s'entendre avec les riches et les accapareurs, pour affamer le peuple, pour le porter a des emeutes, et pour en prendre occasion de porter de nouvelles lois martiales, on les accusait meme de vouloir amener l'etranger par des desordres, reproche absurde, mais qui devint mortel. Les girondins repondaient par les memes accusations. Ils reprochaient a leurs adversaires de causer la disette et les troubles par les craintes qu'ils inspiraient au commerce, et de vouloir arriver par les troubles a l'anarchie, par l'anarchie au pouvoir, et peut-etre a la domination etrangere. Deja la fin de fevrier approchait, et la difficulte de se procurer les denrees avait pousse l'irritation du peuple au dernier terme. Les femmes, apparemment plus touchees de ce genre de souffrances, etaient dans une extr
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