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lait obeir. Lui ayant promis de ne jamais entrer dans le laboratoire, il n'y entra jamais, ce que Francaise trouva bien beau de sa part, sans le lui dire. Mais, n'ayant pas promis de ne pas explorer la maison de la cave au grenier, il passa toute sa petite enfance a l'explorer, au grand detriment de ses vetements, car il etait souple et hardi, et grimpait partout, meme sur le toit. Un jour, Francoise etait dans le petit jardin, occupee a tricoter, tout en surveillant sa cuisine du coin de l'oeil. Sur le sable, devant elle, l'ombre de la maison se dessinait; tout a coup Francoise remarqua comme un mouvement du cote de la cheminee. Elle crut d'abord reconnaitre l'ombre du vieux chat Sarrazin. Mais Sarrazin ne devait pas etre si gros que cela. Elle leva les yeux et fut saisie d'horreur et d'effroi en voyant le petit Charles debout contre la cheminee, examinant avec un profond interet le chapeau de tole, que le moindre vent faisait tourner dans toutes les directions. Francoise, qui etait une femme tres prudente, ne cria pas apres lui, de peur de l'effrayer et de lui faire faire un faux pas; mais, quand il fut descendu de son observatoire, elle le gronda bien fort et voulut lui faire promettre de ne jamais remonter la-haut. Charles refusa obstinement de promettre: il tenait absolument a savoir pourquoi le chapeau de tole tournait. A cette epoque-la, Charles avait pres de six ans. Francoise voulut savoir comment il avait pu arriver a la lucarne, qui etait ce que l'on appelle une fenetre a tabatiere. Elle monta donc au grenier et demeura stupefaite en voyant une espece de machine, moitie echelle, moitie escabeau, que Charles avait construite avec beaucoup de patience et d'industrie a l'aide d'une scie, d'un marteau, de quelques clous et de beaucoup de ficelle. Dans la construction de cette machine entraient quelques debris de planches, un manche a balai, les trois tiroirs d'une vieille commode et la carcasse d'un fauteuil, tout cela depece a la scie par l'industrieux Charles. Francoise pria M. Klipmann de monter pour examiner cela. Le chimiste ne s'indigna pas de voir ses meubles en pieces. Tout ce qu'il trouva a dire, c'est que ce petit garcon etait adroit comme un singe. "Il est temps, riposta Francoise, que ce petit garcon aille a l'ecole, pour apprendre quelque chose. Nous verrons s'il est aussi adroit de sa cervelle que de ses mains. --Oui, oui, repondit M. Klipmann, il est temps." Et Charles fut envoye
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