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e Bonarde avait prie, avait pleure, avait supplie moi lui apprendre chose cruelle. Mais, moi, je regardais a l'horloge et je disais: "--No, Madme Bonarde, c'etait impossible; je attendrai oune heure entier de soixante minutes." "J'avais du chagrinement, du gros coeur de voir les larmoiements terribles de la povre Madme Bonarde; mais je voulais pas; j'avais prevenu, oune heure. Et c'etait oune heure. "Quand l'horloge avait sonne, je m'etais leve; j'avais ete debout devant Madme Bonarde, j'avais croise le bras, les deux, et j'avais dit: "--Madme Bonarde." "Elle repondait rien. C'etait tres etonnant. Je dis encore: "--Madme Bonarde." "Elle repondait rien. Je regardais, et je voyais qu'elle pleurait si enormement fort, que pouvait pas dire un parole. Je dis le troisieme fois: "--Madme Bonarde, je voulais, je devais dire a vous que Fridric, votre garcone,... devinez quoi? "--Est mort! elle repondait. "--No, no, je dis; pas morte, pas morte. "--Il est tres malade, elle dit. "--No, no, pas malade, je dis. "--Alors, quoi donc? Dites, parlez; vous me faites mourir!" "--Fridric, je dis, il allait tres bien, il etait tres excellente; mais il devait partir demain pour soldat; aller tres loin; lui voulait vous venir le voir, lui donner les embrassements, le benedictions, le consolations, ce soir et encore demain." "Elle pleurait pas, elle disait: "Quoi encore? "--Rien" je dis. "Et puis elle me disait j'etais oune cruel, j'avais mechancete; elle tres colere. Moi je disais: "--Quoi vous avez? J'avais fait expres. Fridric s'en aller pour le guerre, pour le boulete, c'etait affreux!" "Moi lui dire rien, c'etait un tourmentement terrible; elle croire Fridric morte. "Pas du tout. Fridric seulement partir. "Madme Bonarde alors content, parfaitement heureux. Vous voyez, les deux, j'avais fait parfaitement." Frederic et Julien qui, dans le commencement du recit de M. Georgey, s'etaient sentis irrites contre lui, se mirent a rire a la fin, et n'eurent pas le courage de lui reprocher d'avoir fait souffrir inutilement Mme Bonard. Frederic le remercia meme et attendit avec impatience l'arrivee de sa mere. Elle vint plus tot qu'il ne l'esperait, parce que son mari avait ete au loin pour une vente de foin qu'il devait terminer en soupant chez son acheteur. Elle demanda a M. Georgey la permission de diner chez lui pour rester le plus longtemps possible avec Frederic. M. GEORGEY.--Et votre ma
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