FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   87   88   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111  
112   113   114   115   116   117   118   119   120   121   >>  
e plus de dix fois. Les adieux furent penibles. Julien accompagna son nouvel ami jusqu'a la ville et ne le quitta qu'a la gare du chemin de fer, au moment ou il montait en wagon. Il revint tout triste; M. Georgey lui donna conge jusqu'au soir pour consoler la pauvre Mme Bonard. XXII LES MAUVAIS CAMARADES Une annee se passa encore sans aucun evenement important. Au bout de ce temps il fut convenu que Julien rentrerait chez ses anciens maitres, et que M. Georgey partirait pour faire un voyage dans le midi de la France, puis l'Afrique, ou il projetait d'etablir de nouvelles manufactures. Il avait recu deux ou trois lettres du colonel Duguesclin, qui lui donnait d'excellentes nouvelles de Frederic; il etait compte parmi les meilleurs soldats du regiment. Il y avait eu deux ou trois petits combats dans lesquels il s'etait distingue; il avait ete nomme avec eloge deux fois dans l'ordre du jour, et le colonel ne doutait pas qu'il ne fut nomme brigadier, puis marechal des logis tres prochainement. Ces lettres changerent entierement les dispositions facheuses de Bonard a l'egard de son fils; au lieu d'en rougir, il en devint fier et ne laissait pas echapper une occasion de parler de son fils et des eloges que faisait de lui son colonel. Quand M. Georgey dut partir pour l'Algerie, Bonard lui envoya une lettre pleine d'affection et d'encouragement pour Frederic, le benissant, l'appelant son cher fils, la gloire de son nom, l'espoir de ses vieux jours, etc. Pendant cette annee, que devenait Alcide? Le hasard l'avait fait entrer dans le meme regiment que Frederic; seulement, et pour le grand bonheur de ce dernier, l'escadron d'Alcide fut envoye dans une autre garnison assez eloignee. Mais un jour, jour fatal qui se trouva etre celui du depart de M. Georgey pour l'Afrique, l'escadron de Frederic recut l'ordre de joindre l'autre. Huit jours apres ils etaient reunis, et Frederic reconnut avec effroi qu'Alcide faisait partie du regiment. Alcide, lui, fut enchante de cette decouverte; il resolut de s'appuyer sur Frederic, qu'il savait bien vu du colonel, et dont l'excellente reputation au regiment corrigerait la sienne qui etait tres mauvaise. "Quand on nous verra amis, pensa-t-il, on me considerera davantage et on ne me fera plus faire toutes les corvees du service. Il faudra tout de meme que je menage ce Frederic. Pas un mot du passe; il m'eviterait si je lui en parlais. Non, non, pas si bete. Je ferai l'honnete
PREV.   NEXT  
|<   87   88   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111  
112   113   114   115   116   117   118   119   120   121   >>  



Top keywords:

Frederic

 

Georgey

 

regiment

 
colonel
 
Alcide
 

Bonard

 

escadron

 

lettres

 
Julien
 

Afrique


nouvelles
 

faisait

 

benissant

 

garnison

 

depart

 

encouragement

 

pleine

 

appelant

 
trouva
 

eloignee


affection

 

hasard

 

entrer

 

devenait

 

Pendant

 

joindre

 

seulement

 

envoye

 

espoir

 

gloire


dernier

 

bonheur

 
partie
 

corvees

 

toutes

 

service

 

faudra

 
menage
 
davantage
 

considerera


honnete

 
eviterait
 

parlais

 

lettre

 
enchante
 
decouverte
 

resolut

 

effroi

 

reconnut

 

etaient