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e tir entre la citadelle et la ville. Lors d'un ras de maree, qui eut lieu vers le 10 ou le 11, les corvettes autrichienne et anglaise crurent devoir quitter le port et aller mouiller en rade. Mais, des le lendemain, a la suite d'une espece d'invitation officieuse aux autres batiments de guerre de suivre l'exemple des deux premiers, la corvette anglaise rentrait dans le port, et reprenait son ancienne place, entre le _Descartes_ et la fregate piemontaise qui etait la plus rapprochee de terre. Il y avait sans cesse, parmi les troupes royales, des alertes du dernier plaisant. Une nuit, sur le monte Barracone, les troupes qui y campaient prirent les armes, et, pendant plus de deux heures, firent, dans toutes les directions, des feux feroces; feux de bataillon, feux de peloton, rien n'y manqua, qu'un ennemi. On croyait, en ville, a une affaire des plus serieuses. Une autre nuit, deux bateaux caboteurs autrichiens, charges de vivres pour la citadelle meme, ne purent etaler le courant dans le detroit et se trouverent drosses sur la plage entre la citadelle et le fort de la Pointe. Un chemin couvert, longeant cette plage, reliait les deux forteresses et chaque nuit deux ou trois bataillons y restaient de service en prevision d'un debarquement de Garibaldiens. En voyant ces deux bateaux s'approcher du rivage et bientot apres s'echouer, les guerriers de Francois II commencent une fusillade d'enfer sur ces malheureuses barques. En vain les matelots leur crient qu'ils sont des amis; en vain leurs propres officiers leur hurlent aux oreilles: _Basso et fuoco!_ quand ils obtiennent a grand'peine que le feu cesse d'un cote, il recommence d'un autre avec plus d'acharnement, et cependant on ne leur rendait pas un seul coup de fusil. Le feu dura plus de deux heures, les balles arrivaient jusqu'a bord des batiments de guerre en rade, c'est-a-dire dans une direction diametralement opposee a celle ou se trouvaient les navires suspects. Enfin, le calme se retablit. Le lendemain matin, ces deux malheureux bateaux, remorques par des embarcations qu'on leur avait envoyees, rentraient dans le port, cribles de balles, leur greement hache, leurs voiles en lambeaux et, ce qui rend cette plaisanterie fort triste, la moitie de leurs equipages tues ou blesses, malgre la precaution qu'ils avaient prise de descendre a fond de cale. Le 17, au soir, une partie de la colonne de gauche du general Bosco marchait en _dependant_ sur sa gauche, lorsq
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