FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156  
157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180   181   >>   >|  
s longues encore, plus agitees; mais que peut le temps sur ce qui ne depend que de notre volonte! fatalement la situation ne pouvait pas changer tant qu'il ne se resoudrait pas, soit a dechirer le testament, soit a le deposer aux mains de Rebenacq, et par consequent ses tourments, ses inquietudes, ses angoisses, resteraient ce qu'ils etaient, avec le remords en plus de son impuissance. Cet etat n'avait pas pu se prolonger sans eveiller l'attention de sa femme et de sa fille, et, comme a toutes leurs questions il avait toujours repondu qu'il n'etait point malade, elles avaient cherche entre elles quelles pouvaient etre les causes de ces changements d'humeur, et madame Barincq s'etait arretee a l'idee qu'il fallait les attribuer au mariage d'Anie. --Ton pere t'aime trop, il ne peut pas s'habituer a la pensee que bientot tu seras perdue pour lui. --Je ne serai pas perdue pour lui, mais, alors meme que nous devrions etre separes, je sais qu'il m'aime assez pour accepter ce sacrifice s'il avait la conviction que c'est pour mon bonheur. Seulement il faudrait que cette conviction fut bien solide chez lui, et peut-etre ne l'est-elle pas au point de ne pas laisser place a l'inquietude. --Avec un homme charmant comme le baron, quelles inquietudes veux-tu qu'il ait? --Je ne veux pas qu'il en ait, je ne dis pas qu'il en a; mais enfin cela est possible; et si cela est, sa preoccupation s'expliquerait tout naturellement. --Si ton pere avait des craintes, il m'en ferait part; je suis autant que lui interessee a ton bonheur. D'ailleurs, quelles craintes M. d'Arjuzanx peut-il lui inspirer? --Si je les connaissais, nous serions fixees. --Je l'interrogerai. L'occasion etait trop belle quand sa femme le questionna sur ses inquietudes pour qu'il n'en profitat pas: en meme temps qu'elles justifiaient son souci qu'il ne pouvait pas nier, elles avaient l'avantage de preparer la rupture des projets de mariage. --Si je n'ai pas de griefs precis a reprocher au baron, je ne suis cependant pas rassure. --Pourquoi ne m'en parlais-tu pas? --Precisement parce que les griefs precis me manquent... et que je trouve inutile de te tourmenter... si, comme je l'espere, il n'y a rien contre le baron. --Alors, pourquoi te tourmentes-tu toi-meme? --Parce que je voudrais savoir ce que je n'apprends pas. --Savoir quoi? Ce qu'on veut dire quand on parle de lui, ou plutot ce qu'on veut ne pas dire: n'as-tu pas ete frappee des
PREV.   NEXT  
|<   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156  
157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180   181   >>   >|  



Top keywords:

quelles

 

inquietudes

 

avaient

 

precis

 

bonheur

 

conviction

 

craintes

 

mariage

 

perdue

 

griefs


pouvait

 

charmant

 

interessee

 
autant
 

Savoir

 

frappee

 
apprends
 
savoir
 

ailleurs

 

voudrais


ferait

 

naturellement

 
preoccupation
 

expliquerait

 

plutot

 

Arjuzanx

 

pourquoi

 

rupture

 

manquent

 

trouve


preparer

 

inutile

 

avantage

 

projets

 

cependant

 

parlais

 

Pourquoi

 

Precisement

 

reprocher

 

tourmenter


contre

 

fixees

 

serions

 
connaissais
 

rassure

 

inspirer

 

interrogerai

 

espere

 
profitat
 
justifiaient