FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113  
114   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   >>   >|  
ir, et ne pas renoncer des la premiere lecon. Quand Beio se disposa a partir, le baron se leva en meme temps que lui et l'accompagna jusque dans la rue. Precisement sa voiture etait a la porte, l'attendant. -De quel cote allait M. Beio? Justement le baron avait besoin dans ce meme quartier, et il forca le professeur a prendre place dans sa voiture. En chemin, il ne parlat que musique, et il en parla bien, en homme qui sait et qui sent. Ce fut seulement quelques instants avant d'arriver, qu'il glissa quelques mots personnels dans cet entretien. --Si vous voyez le prince Mazzazoli, dit-il, je vous demande de ne pas lui dire que j'assiste aux lecons de Flavie; le monde est si mechant et si facile a tout mal interpreter! Le prince ferait des plaisanteries sur mon assiduite, il pourrait en parler devant ma fille, et je ne veux pas qu'un soupcon, si leger qu'il soit, puisse effleurer l'esprit de ma fille, une ange, monsieur, une ange. Beio repondit qu'il n'avait pas l'habitude de parler de ses lecons au prince Mazzazoli. Les lecons se continuerent, et chaque fois le baron Lazarus y assista, trouvant toujours moyen de parler de son cher ami le prince Mazzazoli et de son autre ami, non moins cher, non moins excellent, le colonel Chamberlain. Ses discours n'etaient guere que des repetitions, de celui qu'il avait tenu au maitre de chant, la premiere fois qu'il l'avait rencontre; seulement il mettait un peu plus de precision dans ses paroles, surtout en ce qui touchait la rupture de ce mariage. --Ah! si on pouvait l'empecher. Bien certainement ce serait pour le bonheur de l'un comme de l'autre. Mais comment? Et alors, se conformant aux instructions de madame de Lucilliere, il insistait sur les impossibilites qu'il y avait a cette rupture: l'interet du prince, l'amour du colonel. Personne ne les connaissait mieux que lui, ces impossibilites, voyant chaque jour, comme il le voyait, l'empressement que de part et d'autre on mettait a accomplir ce mariage. Et, en parlant ainsi, il n'avait pas besoin de se livrer a de grands efforts d'imagination; il lui suffisait de rapporter ce qu'il remarquait et chez le prince et chez le colonel. Car jamais il n'avait ete plus assidu dans l'une et dans l'autre maison. Ida voyait Carmelita tous les jours, souvent meme plusieurs fois par jour. Et le baron voyait lui-meme le colonel tout aussi souvent. C'etait ainsi qu'il savait par le detail les cadeaux que le colo
PREV.   NEXT  
|<   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113  
114   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   >>   >|  



Top keywords:
prince
 

colonel

 

parler

 
Mazzazoli
 

voyait

 
lecons
 

chaque

 

impossibilites

 

mariage

 

rupture


mettait

 
quelques
 

seulement

 

besoin

 

voiture

 

premiere

 

souvent

 

rencontre

 

Carmelita

 
maitre

surtout

 

paroles

 
precision
 

voyant

 

plusieurs

 

detail

 

savait

 
connaissait
 

cadeaux

 
Chamberlain

discours

 

Personne

 

touchait

 

repetitions

 
etaient
 

assidu

 

grands

 
conformant
 

efforts

 

imagination


comment

 
livrer
 

instructions

 

insistait

 

Lucilliere

 

accomplir

 

madame

 

parlant

 

suffisait

 

rapporter