FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152  
153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   >>   >|  
te place; les limites naturelles sont le bois qui circuite avec ses barrieres. -- Soit! Faites comme vous dites. -- Terminons les conditions, alors. -- Voici les miennes; si vous avez quelque chose contre, vous le direz. -- J'ecoute. -- Cheval tue oblige son maitre a combattre a pied. -- C'est incontestable, puisque nous n'avons pas de chevaux de rechange. -- Mais n'oblige pas l'adversaire a descendre de son cheval. -- L'adversaire sera libre d'agir comme bon lui semblera. -- Les adversaires, s'etant joints une fois, peuvent ne se plus quitter, et, par consequent, tirer l'un sur l'autre a bout portant. -- Accepte. -- Trois charges sans plus, n'est-ce pas? -- C'est suffisant, je crois. Voici de la poudre et des balles pour vos pistolets; mesurez trois charges, prenez trois balles; j'en ferai autant, puis nous repandrons le reste de la poudre et nous jetterons le reste des balles. -- Et nous jurons sur le Christ, n'est-ce pas, ajouta de Wardes, que nous n'avons plus sur nous ni poudre ni balles? -- C'est convenu; moi, je le jure. De Guiche etendit la main vers le ciel. De Wardes l'imita. -- Et maintenant, mon cher comte, dit-il, laissez-moi vous dire que je ne suis dupe de rien. Vous etes, ou vous serez l'amant de Madame. J'ai penetre le secret, vous avez peur que je ne l'ebruite; vous voulez me tuer pour vous assurer le silence, c'est tout simple, et, a votre place, j'en ferais autant. De Guiche baissa la tete. -- Seulement, continua de Wardes triomphant, etait-ce bien la peine, dites-moi, de me jeter encore dans les bras cette mauvaise affaire de Bragelonne? Prenez garde, mon cher ami, en acculant le sanglier, on l'enrage; en forcant le renard, on lui donne la ferocite du jaguar. Il en resulte que, mis aux abois par vous, je me defends jusqu'a la mort. -- C'est votre droit. -- Oui, mais, prenez garde, je ferai bien du mal; ainsi, pour commencer, vous devinez bien, n'est-ce pas, que je n'ai point fait la sottise de cadenasser mon secret, ou plutot votre secret dans mon coeur? Il y a un ami, un ami spirituel, vous le connaissez, qui est entre en participation de mon secret; ainsi, comprenez bien que, si vous me tuez, ma mort n'aura pas servi a grand-chose; tandis qu'au contraire, si je vous tue, dame! tout est possible, vous comprenez. De Guiche frissonna. -- Si je vous tue, continua de Wardes, vous aurez attache a Madame deux ennemis qui travailleront a qui mieux
PREV.   NEXT  
|<   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152  
153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   >>   >|  



Top keywords:

Wardes

 

secret

 

balles

 

poudre

 

Guiche

 

autant

 

adversaire

 

charges

 

Madame

 

oblige


comprenez
 

continua

 

prenez

 
Prenez
 
simple
 
ferais
 

baissa

 
silence
 

assurer

 

ebruite


voulez

 

Seulement

 

mauvaise

 

affaire

 

encore

 

triomphant

 

acculant

 

Bragelonne

 

jaguar

 

tandis


spirituel
 
connaissez
 
participation
 

contraire

 

ennemis

 

travailleront

 

attache

 

frissonna

 
defends
 
resulte

ferocite

 

enrage

 
forcant
 

renard

 
sottise
 

cadenasser

 
plutot
 

devinez

 

commencer

 
sanglier