ce,
Ni le feu ni le fer.
Assez de leurs complots l'infidele malice
A nourri le desordre et la sedition:
Quitte le nom de Juste, ou fais voir ta justice
En leur punition.
Le centieme decembre a les plaines ternies,
Et le centieme avril les a peintes de fleurs,
Depuis que parmi nous leurs brutales manies
Ne causent que des pleurs.
Dans toutes les fureurs des siecles de tes peres,
Les monstres les plus noirs firent-ils jamais rien
Que l'inhumanite de ces coeurs de viperes
Ne renouvelle au tien?
Par qui sont aujourd'hui tant de villes desertes,
Tant de grands batiments en masures changes,
Et de tant de chardons les campagnes couvertes,
Que par ces enrages?
Marche, va les detruire, eteins-en la semence,
Et suis jusqu'a leur fin ton courroux genereux,
Sans jamais ecouter ni pitie ni clemence
Qui te parle pour eux.
Toutes les autres morts n'ont merite ni marque;
Celle-ci porte seule un eclat radieux,
Qui fait revivre l'homme, et le met de la barque
A la table des dieux._
_SONNET ON HIS SON'S DEATH._
_Que mon fils ait perdu sa depouille mortelle,
Ce fils qui fut si brave, et que j'aimai si fort,
Je ne l'impute point a l'injure du sort,
Puis que finir a l'homme est chose naturelle.
Mais que de deux marauds la surprise infidele
Ait termine ses jours d'une tragique mort,
En cela ma douleur n'a point de reconfort,
Et tous mes sentiments sont d'accord avec elle.
O mon Dieu, mon Sauveur, puisque, par la raison,
Le trouble de mon ame etant sans guerison,
Le voeu de la vengeance est un voeu legitime,
Fais que de ton appui je sois fortifie;
Ta justice t'en prie, et les auteurs du crime
Sont fils de ces bourreaux qui t'ont crucifie._
EXTRACTS FROM THE "CONSOLATION OF DU PERRIER."
These stanzas, which are among the best-known as they are, in the
opinion of many, the dullest, in French literature, serve well to close
this book.
One verse at least (the fourth) is most legitimately famous, though it
is hackneyed from the constant repetition of fools. For the rest a
certain simplicity, a great precision, may or may not atone for their
deliberate coldness.
What is certain is that, poetry or not, they admirably express the
spirit of his p
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