m bezitten. Jammer, dat door de ontstentenis van den oorspronkelijken
Hebreeuwschen tekst den lezer van dit boek de mogelijkheid wordt onthouden,
ook zijn vertaal-talent te waardeeren. Een ander gedicht: _La Chose
(Dabar)_ van denzelfden dichter ontlokt onzen auteur deze opmerking:
Dans ce sanglot de desespoir supreme d'une pensee qui s'obstine a
vivre, bien qu'elle soit hantee de l'idee de la Fin, s'affirme une
sensibilite vivante et sympathique, qui merite d'etre connue de
notre siecle d'egoisme et de positivisme a outrance.
En overtuig u hoezeer hij gelijk heeft: (Ik citeer slechts een klein
gedeelte.)
Car _une chose_ s'est declaree chez nous et personne ne sait ce
qu'elle signifie.
Est-ce un Lever ou un Coucher de soleil? Si c'est un Coucher,
est-ce pour jamais?
Car le Chaos qui nous entoure est grand. Il est terrible ce chaos,
et n'offre aucun refuge.
Et alors meme que nous voudrions implorer dans les tenebres, nous
livrer aux prieres, quelle oreille nous ecouterait?
Meme si nous blasphemions, sur quelle tete retomberaient nos
blasphemes?
Et lors meme que nous grincerions des dents, que nous leverions le
poing de colere, quelle nuque en serait atteinte? Le Chaos, le vent
emporterait tout sans laisser des traces.
[p.63] Plus de point d'appuis, plus de soutien, plus de chemin. Les
cieux se sont tus!
Ils savent combien ils sont criminels envers nous, et combien leur
crime est infernal, et ils portent silencieusement le poids de leur
faute.
Ouvre donc ta bouche, o Prophete de la Fin, et si tu as quelque
chose a dire, dis-le!
Dut ta parole etre amere comme la mort, dut-elle etre la mort
elle-meme, parle, dis-la!
Pourquoi craindrions-nous la mort, puisque deja son ange chevauche
sur notre dos et met le mors dans notre bouche?
_Et en plein hymne de Renaissance chantant sur nos levres, en plein
delire de joie de vivre, nous galopons vers la tombe_....
En hoe val ik Slousch bij als hij van dien anderen groote,
Tchernikhovsky, zegt:
(Wat hij in zijn verzen geeft) c'est la vie reelle, l'effort que le
poete preche aux fils degeneres du ghetto.
Debordant lui-meme de la joie de vivre et d'agir, il exerce une
action d'autant plus grande sur le lecteur, ses propres collegues.
Il a conscience de son role de regenerateur
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