efou entre, un flambeau a la main; il est accompagne
de quelques hommes auxquels il fait un geste d'intelligence, et
qu'il place dans un coin obscur ou ils disparaissent; puis il
retourne vers la porte et semble faire signe a quelqu'un de
monter. Dom Claude parait.]
CLOPIN, [a Claude.]
D'ici vous pourrez voir, sans etre vu vous-meme,
Le capitaine et la boheme.
[Il lui montre un enfoncement derriere une tapisserie.]
CLAUDE FROLLO.
Les hommes apostes sont-ils prets?
CLOPIN.
Ils sont prets.
CLAUDE FROLLO.
Que jamais de ceci l'on ne trouve la source.
Silence! prenez cette bourse.
Vous en aurez autant apres.
[Claude Frollo se place dans la cachette. Clopin sort avec precaution.
Entrent la Esmeralda et Phoebus.]
CLAUDE FROLLO, [a part.]
O fille adoree,
Au destin livree!
Elle entre paree
Pour sortir en deuil!
LA ESMERALDA, [a Phoebus.]
Monseigneur le comte,
Mon coeur que je dompte
Est rempli de honte
Et rempli d'orgueil!
PHOEBUS, [a la Esmeralda.]
Oh! comme elle est rose!
Quand la porte est close,
Ma belle, on depose
Toute crainte au seuil.
[Phoebus fait asseoir la Esmeralda sur le banc pres de lui.]
PHOEBUS.
M'aimes-tu?
LA ESMERALDA.
Je t'aime!
CLAUDE FROLLO, [a part.]
O torture!
PHOEBUS.
O l'adorable creature!
Vous etes divine, en honneur!
LA ESMERALDA.
Votre bouche est une flatteuse!
Tenez, je suis toute honteuse!
N'approchez pas tant, monseigneur!
CLAUDE FROLLO.
Ils s'aiment! que je les envie!
LA ESMERALDA.
Mon Phoebus, je vous dois la vie!
PHOEBUS.
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