p's interesting
work:[15] "On le saisit, on le conduit a l'hotel de ville, devant une
commission militaire, qui procede a son jugement, on plutot a sa
condamnation. Une heure s'etait a peine ecoulee qu'un officier survient
se fait ouvrir les portes, et demande si la sentence est prononcee. Les
juges vont aller aux voix, dit on. "Qu'on le fusille, sur le champ," dit
l'officier; "l'Empereur l'ordonne." Le malhereux Goualt est condamne.
Le deuil est generale dans la ville. Le proprietaire de la maison,
qu'avoit choisi Bonaparte pour y etablir son quartier, solicite une
audience; il l'obtient. "Sire, (dit Monsieur du Chatel a Napoleon), un
jour de triomphe doit etre un jour de clemence. Je viens de supplier
votre Majeste d'accorder a toute la ville de Troyes la grace d'un de nos
malheureux compatriotes qui vient d'etre condamne a mort." "Sortez," dit
le tyran, d'un air faronche, "Vous oubliez qui vous etes chez moi." Il
etait onze heures et cet infortune sortait de l'hotel de ville, escorte
par des gens-d'armes, portant, attache a son dos, et a sa poitrine un
ecriteau en gros caracteres, dans ces mots, "Traitre a la patrie,"
qu'on lisait a la lueur des flambeaux. Le dechirant et lugubre cortege
se dirigeait vers la place du marche destine aux executions criminelles.
La on veut bander les yeux au condamne. Il s'y refuse, et dit d'une voix
ferme qu'il saura mourir pour son Roi. Lui meme donne le signal de tirer
et c'est en criant, "Vive le Roi! Vive Louis XVIII!" qu'il rend le
dernier soupir."
Tacitus, in describing the Corsicans, gives us three of the principal
ingredients in the character of Napoleon, when he says, [16]"Ulcisci,
prima lex est, altera, mentiri, tertia, negare Deos." To these we may
add unlimited ambition, insatiable vanity, considerable courage at
times, and the most dastardly cowardice at others. It must be owned,
that this last is an extraordinary mixture; but I am inclined to
believe, in despite of the many proofs of rash and impetuous courage,
that Napoleon was in the main, and whenever life and existence was at
stake, a cool and selfish coward. His rival Moreau always thought so.
Immediately before the campaign of Dresden, in a conversation on
Napoleon's character, this General observed, [17]"Ce qui characterise
cet homme, ce'st le mensonge et l'amour de la vie; Je vais l'attaquer,
je le battrai, et je le verrai a mes pieds me demander la vie."--It
pleased Providence that a part only of this prediction
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