in the French villages, is better than any thing I can give;
and from what I have seen, it is perfectly correct:
[43]"Avant la revolution, le village se composait de quatre mille
habitans. Il fournissait pour sa part, au service general de l'Eglise et
des hopitaux, ainsi qu'aux besoins de l'instruction cinq eclesiastiques,
deux soeurs de la charite, et trois maitres d'ecol. Ces derniers sont
remplace par un maitre d'equitation, un maitre de dessin et deux maitres
de musique. Sur huit fabriques d'etoffes de laisne et de coton, il ne
reste plus qu'une seule. En revanche il s'est etabli deux caffes, un
tabaque, un restaurat, et un billiard qui prosperent d'une maniere
surprenante. On comptait autrefois quarante charretiers de labour;
vingt-cinq d'entre eux sont devenus couriers, piqueurs, et coches. Ce
vuide est remplie par autant de femmes, qui dirigent la charette et qui
pour se delasser de tems en tems menent au marche des voitures de paille
ou de charbon. Le nombre de charpentiers, de macons, et d'autres
artisans est diminue a peu pres de moitie. Mais le prix de tout les
genres de main d'oeuvre ayant aussi augmente de moitie--cela revient au
meme--et la compensation se retablit. Une espece d'individus que le
village fournit en grande abondance, et dans des proportions trop
fortes ce sont les domestiques de luxe et de livree. Pour peu que cela
dure on achevera de depeupler le campagne de gens utiles qui le
cultivent pour peupler les villes d'individus oisifs et corrompus.
Beaucoup de femmes et de jeunes filles, qui n'etaient que des
couturiers, et des servantes de femmes, ont aussi trouve de l'avancement
dans la capitale, et dans les grandes villes. Elles sont devenues femmes
de chambre--brodeuses--et marchandes des modes. On dirait que le luxe a
entreprit de pomper la jeunesse; toutes les idees et tous les regards
sont tournes vers lui a aucun epoque anterieure le contingent du village
en hommes de loi--huissiers--etudiants en droits, medicins, poetes et
artistes, ne s'etait eleve au dela de trois ou quatre; il s'eleve
maintenant a soixante deux, et une chose qu'on n'aurait jamais su
imaginer autrefois c'est qu'il y a dans le nombre autant de peintres, de
poetes, de comediens, de danseuses de theatre et de musiciens ambulans,
qu'une ville de quatre vingt mille hommes aurait pu en fournir il y a
trente ou quarante ans."
Another mark of the poverty of France at present occurs to me: In every
town, but particularly in
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