Communique du Gouvernement Imperial.
St.-Petersbourg, le 12/25 Juillet 1914.
Les derniers evenements et l'envoi par l'Autriche-Hongrie d'un ultimatum
a la Serbie preoccupent le Gouvernement Imperial an plus haut degre. Le
Gouvernement suit attentivement l'evolution du conflit serbo-autrichien
qui ne peut pas laisser la Russie indifferente.
No. 11.
Le Charge d'Affaires en Autriche-Hongrie au Ministre des Affaires
Etrangeres.
_(Telegramme)._ Vienne, le 12/25 Juillet 1914.
Le comte Berchtold se trouve a Ischl. Vu l'impossibilite d'y arriver a
temps, je lui ai telegraphie notre proposition de prolonger le delai de
l'ultimatum et l'ai repetee verbalement au Baron Macchio. Ce dernier m'a
promis de la communiquer a temps au Ministre des Affaires Etrangeres,
mais a ajoute qu'il pouvait predire avec assurance un refus categorique.
(Signe) Koudachew.
No. 12.
Le Charge d'Affaires en Autriche-Hongrie an Ministre des Affaires
Etrangeres.
_(Telegramme)._ Vienne, le 12/25 Juillet 1914.
Suite a mon telegramme d'aujourd'hui. Viens de recevoir de Macchio la
reponse negative du Gouvernement Austro-Hongrois a notre proposition de
prolonger le delai de la note.
(Signe) Koudachew.
No. 13.
Le Charge d'Affaires en Serbie an Ministre des Affaires Etrangeres.
_(Telegramme)._ Belgrade, le 12/25 Juillet 1914.
Recu avec retard le 14--27 Juillet 1914.
Je transmets la reponse que le President du Conseil des Ministres Serbe
a remis an ministre Austro-Hongrois a Belgrade aujourd'hui avant
l'expiration du delai de l'ultimatum....
(The text of the reply will be found in the British White Book
(_Correspondence_, No. 39) and also in the German White Book, pp. 23-32
(supra, Appendix I.).)
No. 14.
Le Charge d'affaires en Allemagne au Ministre des affaires Etrangeres.
_(Telegramme)._ Berlin, le 12/25 Juillet 1914.
Ai recu Votre telegramme du 11/24 Juillet. Ai communique son contenu an
Ministre des Affaires Etrangeres. Il me dit que le Gouvernement Anglais
l'a egalement prie de conseiller a Vienne la prolongation du delai de
l'ultimatum; il a communique cette demarche telegraphiquement a Vienne,
il va en faire autant pour notre demarche, mais il craint qu'a la suite
de l'absence de Berchtold parti pour Ischl, et vu le manque de temps,
ses telegrammes ne restent sans resultats; il a, en outre, des doutes
sur l'opportunite pour l'Autriche de ceder an dernier moment et il se
demande si cela ne pouvait pa
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