s augmenter l'assurance de la Serbie. J'ai
repondu qu'une grande Puissance comme l'Autriche pourrait ceder sans
porter atteinte a son prestige et ai fait valoir tous les arguments
conformes, cependant je n'ai pu obtenir des promesses plus precises.
Meme lorsque je laissais entendre qu'il fallait agir a Vienne pour
eviter la possibilite de consequences redoutables, le Ministre des
Affaires Etrangeres repondait chaque fois negativement.
(Signe) Bronewsky.
No. 15.
Le Charge d'affaires en France an Ministre des Affaires Etrangeres.
(_Telegramme_). Paris, le 12/25 Juillet 1914.
Ai recu le telegramme du 11/24 Juillet concernant la prolongation du
delai de l'ultimatum autrichien et ai fait la communication prescrite.
Le Representant de France a Vienne a ete muni d'instructions conformes.
(Signe) Sevastopoulo.
No. 16.
L'Ambassadeur en Angleterre an Ministre des Affaires Etrangeres.
(_Telegramme_). Londres, le 12/25 Juillet 1914.
Recu telegramme du 11 Juillet. Grey a prescrit a l'Ambassadeur
d'Angleterre a Vienne d'appuyer notre demarche concernant la
prolongation du delai de l'ultimatum. Il m'a dit en meme temps que
l'Ambassadeur d'Autriche etait venu le voir et avait explique qu'on ne
devrait pas attribuer a la note autrichienne le caractere d'un
ultimatum; il faudrait la considerer comme une demarche qui, en cas
d'absence de reponse ou en cas de reponse insuffisante au terme fixe,
aurait comme suite la rupture des relations diplomatiques et le depart
immediat de Belgrade du Ministre d'Autriche-Hongrie, sans entrainer
cependant le commencement immediat des hostilites.--Grey a ajoute qu'a
la suite de cette explication il a indique a l'Ambassadeur d'Angleterre
a Vienne que dans le cas ou il serait trop tard pour soulever la
question de la prolongation du delai de l'ultimatum, celle de l'arret
des hostilites pourrait peut-etre servir de base a la discussion.
(Signe) Benckendorff.
No. 17.
Le Ministre des Affaires Etrangeres a l'Ambassadeur a Londres.
_(Telegramme)._ St.-Petersbourg, le 12/25 Juillet 1914.
Dans le cas d'une nouvelle aggravation de la situation, pouvant
provoquer de la part des Grandes Puissances des actions conformes, nous
comptons que l'Angleterre ne tardera pas de se ranger nettement du cote
de la Russie et de la France, en vue de maintenir l'equilibre europeen,
en faveur duquel elle est intervenue constamment dans le passe et qui
serait sans aucun doute compromis dans le c
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