istre de la marine Bruis commande l'escadre francaise.
A la premiere occasion, je vous enverrai tous ces journaux.
Corfou a ete pris par famine. La garnison a ete conduite en France.
Malte est ravitaillee pour deux ans.
BONAPARTE.
Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 aout 1799).
_Au citoyen Poussielgue._
Vous voudrez bien, citoyen administrateur, faire signifier a la femme de
Hassan-Bey que, si, dans la journee de demain, elle n'a pas paye ce
qui reste du de sa contribution, elle sera arretee et tous ses effets
confisques.
Vous prendrez toutes les mesures pour accelerer le paiement de
Hadji-Husseim.
Les juifs n'ont encore paye que 20,000 fr.: il faut que dans la journee
de demain, ils en payent 30,000 autres.
Parmi les individus qui doivent, il y en a auxquels il ne fallait qu'une
simple lettre pour les faire payer, entre autres Rosetti, Caffe, Calvi,
et tous les individus de l'armee. Il y a la negligence la plus coupable
de la part de l'administrateur des finances.
Mon intention n'est pas d'accepter pour comptant du fermage des Cophtes,
les differens emprunts que je leur ai faits, que je leur solderai en
temps et lieu.
Vous ferez demander 10,000 fr. a titre d'emprunt aux six principaux
negocians damasquains, qui doivent etre payes dans la journee de demain,
et vous leur ferez connaitre que mon intention est de les solder en ble.
Faites-moi un rapport sur les affaires du tabac de Rosette; les
renseignemens que j'ai eus sont que cela a du rapporter 14 ou 15,000 fr.
Faites-moi connaitre ce qu'ont produit et ce que doivent les provinces
de Gisey et du Caire.
Faites-moi egalement connaitre ce qu'ont rendu les douanes de Suez et de
Cosseir depuis que nous sommes en Egypte, et ce qui serait du par ces
deux douanes.
BONAPARTE.
Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 aout 1799).
_Au general Lanusse._
Je vous prie, citoyen general, de garder mes guides et mes equipages;
je n'ai pas pu me rendre a Menouf, vu le desir que j'avais de prendre
connaissance des affaires du Caire, et de mettre tout en train: car,
selon l'usage des Turcs, ils ne payent rien et ne croient pas a la
victoire jusqu'a mon arrivee; mais je compte, dans deux jours, debarquer
au ventre de la Vache et vous aller trouver a Menouf.
Je vous ferai prevenir vingt-quatre heures d'avance.
BONAPARTE.
Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 aout 1799).
_Au general Dugua._
Vous ferez, citoyen general, interroge
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