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murailles. -- Eh! eh! fit d'Artagnan a l'aspect de ces masses de roches noires, voila, ce me semble, des fortifications qui n'ont besoin d'aucun ingenieur pour inquieter un debarquement. Par ou diable peut-on descendre sur cette terre que Dieu a defendue si complaisamment? -- Par ici, repliqua le patron de la barque en changeant la voile et en imprimant au gouvernail une secousse qui mena l'esquif dans la direction d'un joli petit port tout coquet, tout rond et tout crenele a neuf. -- Que diable vois-je la, dit d'Artagnan. -- Vous voyez Locmaria, repliqua le pecheur. -- Mais la-bas? -- C'est Bangos. -- Et plus loin? -- Saujeu... Puis Le Palais. -- Mordioux! c'est un monde. Ah! voila des soldats. -- Il y a dix-sept cents hommes a Belle-Ile, monsieur, repliqua le pecheur avec orgueil. Savez-vous que la moindre garnison est de vingt-deux compagnies d'infanterie? -- Mordioux! s'ecria d'Artagnan en frappant du pied, Sa Majeste pourrait bien avoir raison. Chapitre LXIX -- Ou le lecteur sera sans doute aussi etonne que le fut d'Artagnan de retrouver une ancienne connaissance Il y a toujours dans un debarquement, fut-ce celui du plus petit esquif de la mer, un trouble et une confusion qui ne laissent pas a l'esprit la liberte dont il aurait besoin pour etudier du premier coup d'oeil l'endroit nouveau qui lui est offert. Le pont mobile, le matelot agite, le bruit de l'eau sur le galet, les cris et les empressements de ceux qui attendent au rivage, sont les details multiples de cette sensation, qui se resume en un seul resultat, l'hesitation. Ce ne fut donc qu'apres avoir debarque et quelques minutes de station sur le rivage que d'Artagnan vit sur le port, et surtout dans l'interieur de l'ile, s'agiter un monde de travailleurs. A ses pieds, d'Artagnan reconnut les cinq chalands charges de moellons qu'il avait vus partir du port de Piriac. Les pierres etaient transportees au rivage a l'aide d'une chaine formee par vingt cinq ou trente paysans. Les grosses pierres etait chargees sur des charrettes qui les conduisaient dans la meme direction que les moellons, c'est-a-dire vers des travaux dont d'Artagnan ne pouvait encore apprecier la valeur ni l'etendue. Partout regnait une activite egale a celle que remarqua Telemaque en debarquant a Salente. D'Artagnan avait bonne envie de penetrer plus avant; mais il ne pouvait, sous peine de defiance, se laisser soupconner de curiosite. Il n'avanc
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