FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   267   268   269   270   271   272   273   274   275   276   277   278   279   280   281   282   283   284   285   286   287   288   289   290   291  
292   293   294   295   296   297   298   299   300   301   302   303   304   305   306   307   308   309   310   311   312   313   314   315   316   >>   >|  
raux. -- Ah! -- Voila le mal... En sorte que je n'en ai plus trouve un seul supportable depuis ce temps-la. -- Le fait est, dit le theatin, que les generaux que nous avons eus n'etaient pas forts. -- Oh! s'ecria Mazarin, il y avait M. le prince... je l'ai bien tourmente, celui-la! -- Il n'est pas a plaindre, il a acquis assez de gloire et assez de bien. -- Soit pour M. le prince; mais M. de Beaufort, par exemple... que j'ai tant fait souffrir au donjon de Vincennes? -- Ah! mais c'etait un rebelle, et la surete de l'Etat exigeait que vous fissiez le sacrifice... Passons. -- Je crois que j'ai epuise l'orgueil. Il y a un autre peche que j'ai peur de qualifier... -- Je le qualifierai, moi... Dites toujours. -- Un bien grand peche, mon reverend. -- Nous verrons, monseigneur. -- Vous ne pouvez manquer d'avoir oui parler de certaines relations que j'aurais eues... avec Sa Majeste la reine mere... Les malveillants... -- Les malveillants, monseigneur, sont des sots... Ne fallait-il pas, pour le bien de l'Etat et pour l'interet du jeune roi, que vous vecussiez en bonne intelligence avec la reine? Passons, passons. -- Je vous assure, dit Mazarin, que vous m'enlevez de la poitrine un terrible poids. -- Vetilles que tout cela!... Cherchez les choses serieuses. -- Il y a bien de l'ambition, mon reverend... -- C'est la marche des grandes choses, monseigneur. -- Meme cette velleite de la tiare?... -- Etre pape, c'est etre le premier des chretiens... Pourquoi ne l'eussiez vous pas desire? -- On a imprime que j'avais, pour arriver la, vendu Cambrai aux Espagnols. -- Vous avez fait peut-etre vous-meme des pamphlets sans trop persecuter les pamphletaires? -- Alors, mon reverend, j'ai vraiment le coeur bien net. Je ne sens plus que de legeres peccadilles. -- Dites. -- Le jeu. -- C'est un peu mondain; mais enfin, vous etiez oblige, par le devoir de la grandeur, a tenir maison. -- J'aimais a gagner... -- Il n'est pas de joueur qui joue pour perdre. -- Je trichais bien un peu... -- Vous preniez votre avantage. Passons. -- Eh bien! mon reverend, je ne sens plus rien du tout sur ma conscience. Donnez-moi l'absolution, et mon ame pourra, lorsque Dieu l'appellera, monter sans obstacle jusqu'a son trone. Le theatin ne remua ni les bras ni les levres. -- Qu'attendez-vous, mon reverend, dit Mazarin. -- J'attends la fin. -- La fin de quoi? -- De la confession, mons
PREV.   NEXT  
|<   267   268   269   270   271   272   273   274   275   276   277   278   279   280   281   282   283   284   285   286   287   288   289   290   291  
292   293   294   295   296   297   298   299   300   301   302   303   304   305   306   307   308   309   310   311   312   313   314   315   316   >>   >|  



Top keywords:

reverend

 

Mazarin

 

Passons

 

monseigneur

 
malveillants
 

choses

 

prince

 
theatin
 

vraiment

 
pamphletaires

persecuter

 
devoir
 

oblige

 

mondain

 
peccadilles
 

legeres

 

pamphlets

 

chretiens

 

Pourquoi

 

eussiez


desire

 

premier

 

velleite

 
imprime
 

Espagnols

 

grandeur

 
Cambrai
 

arriver

 

obstacle

 

monter


lorsque

 

appellera

 

levres

 

confession

 
attendez
 

attends

 
pourra
 

perdre

 

trichais

 
joueur

gagner

 

maison

 
aimais
 

preniez

 
conscience
 

Donnez

 
absolution
 
avantage
 

marche

 
qualifierai