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duit Ruggieri, apparurent dans les couloir. Et le sergent qui les commandait dit simplement: --Messieurs, veuillez me suivre. Le vieux routier tressaillit d'espoir. Il voyait dans cet incident la suite de l'intervention de Marie Touchet. Si on ne les mettait pas en liberte, on allait les transferer dans quelque chambre plus aeree. Il saisit le bras du chevalier. --Viens, dit-il. Nous songerons a venger ton ami quand nous serons hors d'ici. --Oui, fit le chevalier, les dents serrees, le venger!... Je sais d'ou est parti le coup qui l'a frappe. Ils se mirent en marche, entoures d'arquebusiers. --Monsieur, dit le vieux Pardaillan au sergent, vous nous conduisez dans une autre cellule? --Oui, monsieur. --Tres bien. Le sergent le regarda d'un air etonne. On arriva au bout du couloir et on commenca a descendre un escalier tournant, pareil a celui qu'ils avaient descendu le matin pour arriver a la chambre de torture, mais non le meme. Cependant, ils s'enfoncaient de plus en plus. L'air devenait mephitique. Les murailles suintaient. Par plaques, des touffes de champignons verdatres se renflaient sur la pierre. A d'autres endroits, cette pierre brillait de mille cristaux minuscules: c'etait le salpetre qui sortait. On arriva ainsi a une sorte de boyau long d'une vingtaine de pas. "Diable!" songea Pardaillan pere. Mais il se rassura aussitot en apercevant, au bout du boyau, un etroit escalier qui remontait. Et, comme il n'y avait de couloir ni a droite ni a gauche, il en conclut qu'ils allaient reprendre par la le chemin qui les ramenerait a l'air. C'etait vrai: les deux Pardaillan devaient monter cet escalier qui tournait rapidement sur lui-meme et dont ils n'apercevaient que les deux ou trois premieres marches. Il y eut mieux: les arquebusiers firent halte dans le boyau, et les deux prisonniers furent invites a monter les premiers. Ils monterent; derriere eux, le sergent; derriere le sergent, les arquebusiers. Le vieux Pardaillan qui, plein d'espoir, marchait en tete, compta huit marches tournantes. A la neuvieme marche, il n'y avait plus d'escalier, mais une sorte de porte basse et etroite s'ouvrait; machinalement, il franchit le pas; le chevalier passa derriere lui; au meme instant, ils entendirent derriere eux un bruit sonore et metallique, comme celui d'une porte de fer qui se referme... L'obscurite etait opaque. Le silence etait aussi absolu que les tenebres. --Es-tu la? demand
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