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bonheur? Je vous ai dit, en commencant ce conte, que Valentin avait une mere qu'il aimait tendrement. Elle entra dans sa chambre tandis qu'il etait plonge dans ces pensees. --Mon enfant, lui dit-elle, je vous ai vu triste ce matin. Qu'avez-vous? Puis-je vous aider? Avez-vous besoin de quelque argent? Si je ne puis vous rendre service, ne puis-je du moins savoir vos chagrins et tenter de vous consoler? --Je vous remercie, repondit Valentin. Je faisais des projets de voyage, et je me demandais qui doit nous rendre heureux, de l'amour ou du plaisir; j'avais oublie l'amitie. Je ne quitterai pas mon pays, et la seule femme a qui je veuille ouvrir mon coeur est celle qui peut le partager avec vous. FIN DES DEUX MAITRESSES. Bien que l'auteur se soit amuse a preter au personnage de Valentin quelques traits de son propre caractere, les doubles amours du heros n'ont existe que dans son imagination. * * * * * III. FREDERIC ET BERNERETTE 1838 [Illustration: Dessin de Bida Grave par Ch. Colin] I Vers les dernieres annees de la Restauration, un jeune homme de Besancon, nomme Frederic Hombert, vint a Paris pour faire son droit. Sa famille n'etait pas riche et ne lui donnait qu'une modique pension; mais, comme il avait beaucoup d'ordre, peu de chose lui suffisait. Il se logea dans le quartier Latin, afin d'etre a portee de suivre les cours; ses gouts et son humeur etaient si sedentaires, qu'il visita a peine les promenades, les places et les monuments qui sont a Paris l'objet de la curiosite des etrangers. La societe de quelques jeunes gens avec lesquels il eut bientot occasion de se lier a l'Ecole de droit, quelques maisons que des lettres de recommandation lui avaient ouvertes, telles etaient ses seules distractions. Il entretenait une correspondance reglee avec ses parents, et leur annoncait le succes de ses examens au fur et a mesure qu'il les subissait. Apres avoir travaille assidument pendant trois ans, il vit enfin arriver le moment ou il allait etre recu avocat; il ne lui restait plus qu'a soutenir sa these, et il avait deja fixe l'epoque de son retour a Besancon, lorsqu'une circonstance imprevue vint pour quelque temps troubler son repos. Il demeurait rue de la Harpe, au troisieme etage, et il avait sur sa croisee des fleurs dont il prenait soin. En les arrosant, un matin, il apercut, a une fenetre en face de lui, une jeune fille qui se mit a rire.
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