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Moine de Berbilla, natif du royaume de France, muni des saints sacrements. "JEAN DE PETTROZA, "Pretre de l'eglise majeure." Moine de Berbilla n'est qu'une corruption espagnole de la prononciation de Le Moyne d'Iberville. Apres la mort de son mari, Mme d'Iberville passa en France, et epousa en secondes noces le comte de Bethune, lieutenant general des armees du roi. CONCLUSION Nous voici arrive au terme de notre oeuvre. Nous avons relate tout ce qui se rapporte au chevalier d'Iberville. Il nous resterait a faire quelques considerations sur les consequences de toutes ces grandes expeditions. D'abord les previsions de d'Iberville ne se realiserent malheureusement que trop. Le gouvernement, au lieu d'accorder sa confiance aux hommes qui avaient donne les plus grandes preuves de devouement, ne recourut pas a la famille d'Iberville, ni a aucun de ses anciens compagnons d'armes. La compagnie des Indes, qui s'etait emparee de l'administration de la nouvelle colonie, mit a la tete un homme qui ne connaissait pas le pays. M. de Lamothe-Cadillac fut elu. Il avait quelques faits d'armes a invoquer: l'occupation des lacs, la fondation de la ville de Detroit; mais il etait completement etranger aux interets et aux besoins de la Louisiane. M. de Lamothe-Cadillac ne put conserver longtemps sa position de gouverneur, et il s'en alla blame par tout le monde. Apres lui, le pays tomba dans les mains de ce qu'on appelait la compagnie du Mississipi, que le malheureux Law avait fondee. Il profita de la mort de d'Iberville pour lancer sur le pave de Paris une oeuvre qui, au debut, eut une etonnante prosperite, et qui aboutit h une epouvantable catastrophe. Ces deux insucces rendirent le gouvernement plus prudent et plus attentif, et l'on recourut, dix ans apres la mort de d'Iberville, a celui qui l'avait accompagne dans ses expeditions et seconde dans ses entreprises, c'est-a-dire a son frere de Bienville. Le 4 octobre 1716, M. de Bienville recevait de France des lettres qui le placaient a la tete de toute la colonie. Ses merites avaient ete longtemps meconnus, mais on reconnaissait enfin, en ce moment, qu'on ne pouvait se passer de ses services. Voici comme s'exprimait un intendant francais sur les merites de Bienville, le digne heritier de son frere: "On ne saurait trop exalter, disait-il, la maniere admirable dont M. de Bienville a su s'emparer de l'esprit des sauvages pour les dominer. Il
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