r flexible etait
enroulee autour du cou: elle est terminee par deux tetes d'oie
recourbees, qu'on liait au moyen d'une ficelle, quand on voulait fermer
le collier. Le scarabee qui lui sert de pendeloque a le corselet et les
elytres en pate de verre bleue, rayee d'or, les pates et le corps en or
massif. La parure de la poitrine etait completee par un large collier du
genre de ceux qu'on appelait Ouoskh (Fig.292). Il a pour agrafes-deux
tetes d'epervier en or, dont les details etaient releves d'email bleu.
Les rangs sont composes de cordes, enroulees, de fleurs a quatre petales
en croix, d'antilopes poursuivies par des tigres, de chacals accroupis,
d'eperviers, de vautours et d'uraeus ailees, le tout en or repousse, et
cousu sur le linceul au moyen d'un petit anneau soude derriere chaque
figure. Au-dessous, pendait sur la poitrine une de ces pieces carrees
qu'on appelle un pectoral (Fig.293). La forme generale est d'un naos.
[Illustration: Fig. 287]
[Illustration: Fig. 288]
[Illustration: Fig. 289]
[Illustration: Fig. 290]
[Illustration: Fig. 291]
[Illustration: Fig. 292]
[Illustration: Fig. 293]
Ahmos, debout dans une barque entre Ammon et Ra, recoit, sur la tete et
sur le corps, l'eau qui doit le purifier. Deux eperviers planent, a
droite et a gauche du roi, au-dessus des dieux. La silhouette des
figures est dessinee par des cloisons d'or; le corps etait rendu par
des plaquettes de pierre et d'email, dont beaucoup sont tombees. Le
morceau est un peu lourd, et l'usage ne s'en comprend guere si on
l'isole du reste de la parure. Pour juger sainement l'effet qu'il
produisait, on doit se rappeler ce qu'etait le vetement des femmes
egyptiennes: une sorte de fourreau d'etoffe semi-transparente, qui
s'arretait au-dessous des seins et les laissait saillir librement. Le
haut de la poitrine et du dos, les epaules, le cou etaient a decouvert,
sauf une paire de bretelles etroites qui maintenaient le fourreau et
l'empechaient de glisser. Les femmes riches habillaient cette nudite de
bijoux. Le collier voilait a moitie les epaules et le haut de la
poitrine. Le pectoral masquait le sillon qui se creuse entre les seins.
Les seins eux-memes etaient parfois emboites chacun dans une sorte de
coupe d'or emaille ou peint, qui en epousait exactement les contours. A
cote de ces bijoux, des armes et des amulettes etaient entasses
pele-mele: trois grosses mouches d'or massif suspendues a une chainette
mince, neuf petites haches, trois en
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