caches dans la sphere
Ou le jour va te rappeler?
In the thought of happy past hours, he questions the lake:
Un soir, t'en souvient-il, nous voguions en silence;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
O lac! rochers muets! grottes! foret obscure!
Vous que le temps epargne ou qu'il peut rajeunir
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir!...
Que le vent qui gemit, le roseau qui soupire
Que les parfums legers de ton air embaume,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit, ou l'on respire,
Tout dise: 'ils out aimes!
_La Priere_ has:
Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire,
Descend avec lenteur de son char de victoire;
Le nuage eclatant qui le cache a nos yeux
Conserve en sillons d'or sa trace dans les cieux,
Et d'un reflet de pourpre inonde l'etendue.
Comme une lampe d'or dans l'azur suspendue,
La lune se balance aux bords de l'horizon;
Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon,
Et le voile des nuits sur les monts se deplie.
C'est l'heure, ou la nature, un moment recueillie,
Entre la nuit qui touche et le jour qui s'enfuit
S'eleve au createur du jour et de la nuit,
Et semble offrir a Dieu dans son brillant langage,
De la creation le magnifique hommage.
Voila le sacrifice immense, universelle!
L'univers est le temple, et la terre est l'autel;
Les cieux en sont le dome et ses astres sans nombre,
Ces feux demi-voiles, pale ornement de l'ombre,
Dans la voute d'azur avec ordre semes,
Sont les sacres flambeaux pour ce temple allumes...
Mais ce temple est sans voix...
...Mon coeur seul parle dans ce silence--
La voix de l'univers c'est mon intelligence.
Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent,
Elle s'eleve a Dieu...
_Le Golfe de Baia_:
Vois-tu comme le flot paisible
Sur le rivage vient mourir?
Mais deja l'ombre plus epaisse
Tombe et brunit les vastes mers;
Le bord s'efface, le bruit cesse,
Le silence occupe les airs.
C'est l'heure ou la Melancholie
S'assied pensive et recueillie
Aux bords silencieux des mers.
The decay of autumn corresponds to his own dolorous feelings:
Oui, dans ces jours d'automne ou la nature expire,
A ses regards voiles je trouve plus d'attraits;
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des levres que la mort va fermer pour jamais.
This is from
|