FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   440   441   442   443   444   445   446   447   448   449   450   451   452   453   454   455   456   457   458   459   460   461   462   463   464  
465   466   467   468   469   470   471   472   473   474   475   476   477   478   479   480   481   >>  
. Roland parla d'une insulte grave qui demeurerait secrete, meme pour ceux qui devaient assister a son expiation. Il declara etre l'offense et reclama pour lui, dans le choix des armes et le mode de combat, tous les avantages reserves aux offenses. Les deux jeunes gens avaient mission de se presenter le lendemain, a neuf heures du matin, a l'hotel Mirabeau, rue de Richelieu, et de s'entendre avec les deux temoins de lord Tanlay; apres quoi, ils viendraient rejoindre Roland, hotel de Paris, meme rue. Roland rentra chez lui a onze heures, ecrivit pendant une heure a peu pres, se coucha et s'endormit. A neuf heures et demie, ses deux amis se presenterent chez lui. Ils quittaient sir John. Sir John avait reconnu tous les droits de Roland, leur avait declare qu'il ne discuterait aucune des conditions du combat, et que, du moment ou Roland se pretendait l'offense, c'etait a lui de dicter les conditions. Sur l'observation faite par eux, qu'ils avaient cru avoir affaire a deux de ses amis et non a lui-meme, lord Tanlay avait repondu qu'il ne connaissait aucune personne assez intimement a Paris pour la mettre dans la confidence d'une pareille affaire, qu'il esperait donc qu'arrive sur le terrain un des deux amis de Roland passerait de son cote et l'assisterait. Enfin, sur tous les points, ils avaient trouve lord Tanlay un parfait gentleman. Roland declara que la demande de son adversaire, a l'endroit d'un de ses temoins, etait non seulement juste, mais convenable, et autorisa l'un des deux jeunes gens a assister sir John et a prendre ses interets. Restait, de la part de Roland, a dicter les conditions du combat. On se battrait au pistolet. Les deux pistolets charges, les adversaires se placeraient a cinq pas. Au troisieme coup frappe dans les mains des temoins, ils feraient feu. C'etait, comme on le voit, un duel a mort, ou celui qui ne tuerait pas ferait evidemment grace a son adversaire. Aussi, les deux jeunes gens multiplierent-ils les observations; mais Roland insista, declarant que, seul juge de la gravite de l'offense qui lui avait ete faite, il la jugeait assez grave pour que la reparation eut lieu ainsi et pas autrement. Il fallut ceder devant cette obstination. Celui des deux amis de Roland qui devait assister sir John fit toutes ses reserves, declarant qu'il ne s'engageait nullement pour son client, et qu'a moins d'ordre absolu de sa part, il ne permettrait jamais un pareil egorgement.
PREV.   NEXT  
|<   440   441   442   443   444   445   446   447   448   449   450   451   452   453   454   455   456   457   458   459   460   461   462   463   464  
465   466   467   468   469   470   471   472   473   474   475   476   477   478   479   480   481   >>  



Top keywords:

Roland

 

avaient

 

heures

 
conditions
 

jeunes

 

Tanlay

 

offense

 

assister

 

temoins

 
combat

declarant

 
affaire
 
aucune
 

adversaire

 
dicter
 

declara

 

reserves

 

frappe

 
troisieme
 
tuerait

feraient

 
prendre
 

interets

 

Restait

 
autorisa
 

convenable

 

seulement

 
demeurerait
 

battrait

 

adversaires


placeraient

 

ferait

 

charges

 

pistolets

 

pistolet

 

insulte

 

multiplierent

 

toutes

 

engageait

 

nullement


devait

 

obstination

 
client
 

jamais

 

pareil

 

egorgement

 

permettrait

 
absolu
 

devant

 

insista