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ve toujours avec vous et avec lui; il va m'epouser; je serai sa femme et vous serez mes enfants." JACQUES.--Oh! que je suis content, maman! J'avais peur que papa ne nous emmene loin de vous, ou bien qu'il ne nous laisse ici en partant sans nous. Merci, mon cher papa, vous etes bien bon. DERIGNY.--C'est votre maman qui est bien bonne de le vouloir, mes chers enfants. Moi, je suis si heureux de vous garder pres de moi avec cette excellente maman que je la remercie du fond du coeur d'avoir dit oui. MADAME BLIDOT.--Et moi, mon ami, je vous remercie de tout mon coeur de m'en avoir parle. C'est que je n'y pensais pas du tout. Allons-nous etre heureux, mon Dieu! Tous ensemble, toujours! Elfy, qui avait prepare le souper, vint ainsi que Moutier prendre part a leur joie, et les enfants sautaient et gambadaient sans oublier le souper, car Paul criait: "Et la soupe? J'ai si faim!" --Voila! voila, dit Moutier qui l'apportait. Ils se mirent gaiement a table. Tous etaient les plus heureuses gens de la terre. Le general fut porte aux nues; on n'en dit que du bien: Mme Blidot trouva meme qu'il etait tres bel homme, ce qui excita les rires de la famille. Le souper fini, les enfants, mal reposes de leur nuit de fatigue, demanderent a se recoucher. Mme Blidot ne voulut pas etre aidee par Elfy; elle la remplaca par Derigny, enchante de donner des soins a ses enfants et de voir faire Mme Blidot. Moutier et Elfy allerent voir le general. Derigny et Mme Blidot les y rejoignirent quand les enfants furent endormis; on laissait pour les garder une servante qu'on avait prise depuis l'arrivee du general et qu'Elfy voulut garder quand elle sut que Mme Blidot les quitterait. XXIV Conclusion, mais sans fin... Les dix ou douze jours qui separerent la demande en mariage d'avec la ceremonie s'ecoulerent vite et gaiement; les futurs quittaient peu le general que la gaiete et l'entrain de Mme Blidot amusaient toujours. Le mariage se fit sans bruit ni fete: deux veufs qui se marient ne font pas de noce comme des jeunes gens. On dina chez le general, avec le cure et le notaire. Dans l'apres-midi, Mme Derigny s'installa chez le general avec les enfants. M. et Mme Moutier devinrent seuls maitres de l'Ange-Gardien. Le general desira que l'auberge du General reconnaissant restat ouverte a tous les voyageurs militaires, et lui-meme se plaisait a les servir et a couler des pieces d'or dans leurs poches. Il vecut gai et heureux a Loumigny
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