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philosophical sentence, which nevertheless did not spring from the brain
of his Prussian majesty. And now for the verses." And straightening the
paper before him, he commenced.
"Esclave malheureux de la haute fortune,
D'un roi trop indolent souverain absolu,
Surcharge de travaux dont le soin L'importune.
Bruhl, quitte des grandeurs L'embarras superflu.
Au sein de ton opulence
Je vois le Dieu des ennuis,
Et dans ta magnificence
Le repos fait tes units.
"Descend de ce palais dont le superbe faite
Domine sur la Saxe, s'elevent aux cieux.
D'ou ton esprit craintif conjure la tempete
Que souleve ala cour un peuple d'envieux:
Vois cette grandeur fragile
Et cesse enfin d'admirer
L'eclat pompeux d'une ville
Ou tout feint de t'adorer."
The count's voice had at first been loud, pathetic, and slightly
ironical, but it became gradually lower, and sank at last almost to a
whisper. A deep, angry red suffused his face, as he read on. Again his
voice became louder as he read the last two verses:
"Connaissez la Fortune inconstante et legere;
La perfide se plait aux plus cruels revers,
On la voit, abuber le sage, le vulgaire,
Jouer insolemment tout ce faible univers;
Aujourd'hui c'est sur ma tete
Qu'elle repand des faveurs,
Des demain elle s'apprete
A les emporter ailleurs."
"Fixe-t-elle sur moi sa bizarre inconstance,
Mon concur lui saura gre' du bien qu'elle me fait
Veut'elle en d'autres lieux marquer sa bienvellance,
Je lui remets ses dons sans chagrin, sans regret.
Plein d'une vertu plus forte
J'epouse la pauvrete'
Si pour dot elle m'apporte
L'honneur et la probite'"
[Footnote: ODE TO COUNT BRUHL. Inscription.--"It is not necessary to
make ourselves uneasy about the future."
"High Destiny's unhappy slave,
Absolute lord of too indolent a king,
Oppressed with work whose care importunes him--
Bruhl, leave the useless perplexities of grandeur.
In the bosom of thine opulence
I see the God of the wearied ones,
And in thy magnificence
Repose makes thy nights."
"Descend from this palace, whose haughty dome
Towering o'er Saxony, rises to the skies;
In which thy fearful mind confines the tempest.
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