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etenu: "Sans doute mon client ne saurait promettre a son epouse un grand amour, au moins dans les premiers moments de la reunion. Mais le temps est un grand maitre. Plus tard M. Dudevant rendra a sa femme sa tendresse, quand elle en sera devenue digne." Enfin l'avocat general Corbin donna ses conclusions. Il constata que si les premiers torts pouvaient, en partie, etre rejetes sur madame Dudevant, si elle avait commis tout au moins un adultere moral et peut-etre quelque chose de plus, en revanche son mari l'avait gravement et gratuitement outragee par ses imputations infames et impies. En consequence, le ministere public tendait a l'admission de la demande en separation de corps et a ce que Maurice fut place sous la surveillance de son pere, Solange sous celle de sa mere. Apres trois quarts d'heure de delibere, la Cour rentra en seance et le premier president annonca que, les voix etant partagees, la cause etait renvoyee au lundi 1er aout, pour etre plaidee de nouveau, avec adjonction de trois conseillers. Dans l'intervalle, une solution amiable prevalut. M. Dudevant se desista de son appel, en echange d'un sacrifice d'argent consenti par George Sand. Elle lui concedait une rente annuelle de 5.000 francs. Et il le reconnait implicitement dans une lettre, dite rectificative, qu'il adressa le 17 aout a la _Gazette des Tribunaux_. En voici le dernier paragraphe: "Les deux parties ont fait une transaction portant qu'il y aurait partage egal d'enfants et de fortune, d'apres les bases du traite du 15 fevrier 1835, avant le commencement du proces qui m'a ete intente. Ainsi je garde mon fils, et madame Dudevant sa fille." Les demeles pourtant n'etaient pas clos. On se querella encore au sujet du mode d'education de Maurice qui, malade, fut remis aux soins de sa mere. Par contre, M. Dudevant enleva de Nohant Solange, et George Sand eut grand'peine a la reprendre. Puis ce furent les contestations d'argent. Le baron ayant herite de sa belle-mere, madame Dudevant demanda, par l'organe de Me Chaix-d'Est-Ange, la suppression de la pension qu'elle servait sur les revenus de l'hotel de Narbonne. Le tribunal de la Seine, le 11 juillet 1837, refusa de statuer au fond. Et ce fut encore une transaction qui intervint. En echange de l'hotel de Narbonne, M. Dudevant obtint 40.000 francs. Il renoncait a Maurice et a Solange, sous condition qu'on les lui conduisit une fois l'an et que leur mere supportat la moitie des frais de deplacement. C'
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