FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   230   231   232   233   234   235   236   237   238   239   240   241   242   243   244   245   246   247   248   >>  
lite de ses neveux, c'etait plus qu'il n'en fallait pour qu'il se montrat ouvertement son ami; au fond, que lui importait que M. Vulfran depensat des sommes considerables qui en realite augmentaient la fortune des etablissements; cet argent ce n'etait pas a lui Talouel qu'on le prenait, tandis que bien vraisemblablement les etablissements seraient a lui un jour ou l'autre; aussi quand il avait pu deviner qu'une amelioration nouvelle etait a l'etude, n'avait-il pas rate les occasions de "supposer" avec M. Vulfran que le moment etait propice pour la realiser. Mais d'autres amities qui plus que celle-la plaisaient a Perrine, c'etaient celles du docteur Ruchon, de Mlle Belhomme, de Fabry et des ouvriers que M. Vulfran avait fait elire pour composer le conseil de surveillance de ses differentes fondations. En voyant comment "la gamine" avait rendu a M. Vulfran l'energie morale et intellectuelle, le medecin avait change de manieres a son egard, et maintenant c'etait avec une affection paternelle qu'il la traitait, presque avec deference, en tout cas comme une personne qui compte: "Cette petite a plus fait que la medecine, disait-il, sans elle je ne sais vraiment pas ce que M. Vulfran serait devenu." Mlle Belhomme n'avait pas eu a changer de manieres, mais elle etait fiere d'elle, et chaque jour dans sa lecon il y avait quelques minutes ou franchement elle laissait paraitre ses vrais sentiments, bien qu'elle s'avouat que leur expression n'en fut peut-etre pas tres correcte, "de maitresse a eleve". Quant a Fabry, il etait associe de trop pres a tout ce qui se faisait, pour n'etre pas en accord avec cette jeune fille, a laquelle il n'avait pas tout d'abord prete attention, mais qui bien vite avait pris une si grande importance dans la maison, qu'il n'etait plus qu'un instrument entre ses mains. "Monsieur Fabry, vous allez aller a Noisiel etudier les maisons ouvrieres. -- Monsieur Fabry, vous allez aller en Angleterre etudier le _Working men's club Union_. -- Monsieur Fabry, vous allez aller en Belgique etudier les cercles ouvriers." Et Fabry partait, etudiait ce qu'on lui avait indique, tout en ne negligeant rien de ce qu'il trouvait interessant, puis au retour, apres de longues discussions avec M. Vulfran, etaient arretes les plans qu'executaient sous sa direction l'architecte et les conducteurs de travaux, adjoints a son bureau, devenu depuis peu le plus important de la maison. Jamais elle ne prenait part
PREV.   NEXT  
|<   230   231   232   233   234   235   236   237   238   239   240   241   242   243   244   245   246   247   248   >>  



Top keywords:

Vulfran

 

Monsieur

 

etudier

 

ouvriers

 

devenu

 
manieres
 

Belhomme

 

maison

 
etaient
 

prenait


etablissements
 
correcte
 

associe

 

executaient

 
maitresse
 

faisait

 

laquelle

 

depuis

 

accord

 
franchement

conducteurs

 

laissait

 
paraitre
 

minutes

 

bureau

 

travaux

 
quelques
 

architecte

 
expression
 
avouat

sentiments

 

direction

 
Belgique
 

retour

 

Angleterre

 

Working

 

cercles

 

trouvait

 

interessant

 
negligeant

indique

 

partait

 

etudiait

 

ouvrieres

 

maisons

 
instrument
 

arretes

 

importance

 

grande

 
discussions