FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166  
167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   >>  
ptait l'offre. Comme "huiliers", poursuivit-il quelque peu radouci, nous pourrions prendre Doorke Pruime, Sies van Lierde et Vloaksken. Comme "cabris", Peetse Fnieze; comme meunier, Soarlewie Soarels. Mme de Beule approuvait tout d'un hochement de tete. M. Triphon, conscient de la responsabilite qu'il allait assumer, prenait un air serieux, concentre, energique. Il estima rapidement que son travail comme chauffeur ne l'empecherait pas d'aller parfois chez Sidonie. Et puis, il avait le dimanche. L'affaire, en somme, ne se presentait pas trop mal; ils se remettaient de leur emotion. Ils avaient presque une lueur de triomphe et meme de provocation dans le regard. --Et les femmes? demanda Mme de Beule. A ce seul mot, M. de Beule rebondit au paroxysme de la fureur. --Plus de femmes ... nom de nom! tonna-t-il. Plus de ces roulures ici! Et ses yeux lancaient des eclairs vers M. Triphon comme pour l'aneantir. Mme de Beule n'insista pas. Elle se replia peureusement sur elle-meme; et, de son cote, M. Triphon fit semblant de ne pas saisir l'allusion haineuse. Il alluma sa pipe et s'interessa un instant a Kaboul et Muche, qui s'entr'etudiaient avec le soin le plus minutieux, comme s'ils ne s'etaient pas vus depuis des annees. La porte s'ouvrit et Sefietje reparut. Elle etait rouge et suait d'avoir tant couru. --Justin soignera les chevaux. Il leur a deja donne l'avoine, et il est en train de les etriller, dit-elle. Il y eut un murmure de satisfaction. M. de Beule temoigna son contentement par un geste approbatif, et dit: --Parfait. Dejeune maintenant, Sefietje; puis tu iras chez Doorke Pruime, chez Sies van Lierde et chez Vloaksken, pour leur demander de venir travailler a l'huilerie. Apres, tu iras chez Peetse Fnieze et chez Soarlewie Soarels, pour les engager comme "cabris" et meunier. --J'ai deja dejeune; j'y vais tout de suite, repondit Sefietje d'un air soumis. Et, aussitot, elle repartit. Alors M. et Mme de Beule allerent aussi prendre leur petit dejeuner que leur servit Eleken, avec de la fievre dans ses mouvements et les jupes battantes. --Pourquoi cette fille est-elle toujours si agitee? demanda M. de Beule agace. Mme de Beule tacha de lui faire comprendre qu'elle avait double besogne, pendant que Sefietje etait en course. Kaboul et Muche, selon leur habitude, allaient de l'un a l'autre, quetant avec des yeux de convoitise, leur part du dejeuner. Les maitres ne s'etaient pas encore leves de
PREV.   NEXT  
|<   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166  
167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   >>  



Top keywords:

Sefietje

 

Triphon

 

femmes

 

demanda

 

dejeuner

 

cabris

 

Pruime

 

Soarels

 

Soarlewie

 

Fnieze


meunier

 

prendre

 

Doorke

 
Kaboul
 

Lierde

 

Vloaksken

 
Peetse
 
etaient
 

Parfait

 

demander


ouvrit

 

reparut

 
maintenant
 

Dejeune

 

contentement

 

etriller

 

soignera

 

Justin

 

chevaux

 

avoine


travailler

 

temoigna

 

satisfaction

 

murmure

 

approbatif

 

servit

 

comprendre

 

double

 

besogne

 

pendant


toujours

 

agitee

 

maitres

 
encore
 

convoitise

 

habitude

 

allaient

 

quetant

 
repondit
 
soumis